Nouveau projet de renovation

Bonjour à tous,
Tout à fait Claude.
Sachant que ces barbares ne sont que la résultante de "notre" politique de faux culs.
Vive l'air frais qui pousse nos voiliers sur l'onde régénérative...

Bonjour et merci à vous ,
Durant ces séances de navigation, seul autour de l’étang on s’éloigne très loin des tracas quotidiens et des maux de ce Monde.
La recherche de la petite risée , le réglage des voiles et le meilleur cap à tenir sans compétition ni challenge juste profiter de ces instants sans limite de temps sont un véritable bonheur pour moi.
Et si en plus je peux partager quelques jolis clichés .

Bonjour à tous , je reviens sur mon petit voilier dont là grand voile pendouillait et me heurtait les yeux.
L’idée de glisser un raidisseur dans l’ourlet me trottait dans la tête et je cherchais le matériau léger et suffisamment souple pour reprendre cette voile .
Et miracle après un an d’attente et 6 tentatives , Bouygues réussissait enfin le raccordement à la fibre .
Le technicien soigneux comme le sont les nouveaux installateurs me laissa les déchets dont un bon mètre de fibre optique .
Essais avec une puis deux et enfin une belle chute de grand voile .

Bonjour Hub92, bonjour à tous

Vive le haut débit !

Ce problème d'allongement de la chute lors de la couture des voiles est fréquent.

Pour moi, il est impératif de bien tailler les voiles avec la chute suivant le droit fil - ce qui n'est pas la solution la plus économique avec pas mal de pertes- et de trouver le bon réglage de la tension du fil. 
Mais ce n'est pas toujours suffisant, certains tissus ayant une capacité étonnante à se déformer !
j'ai vu les voiles de grands modèles ourlées avec l'utilisation de fins rubans collants à chaud, lors de la préparation au fer des ourlets : cela doit pas mal réduire les effets de tension lors de la couture. C'est presque invisible par la suite, sauf par transparence, en cas de discontinuité du ruban collant.

Bonjour Huber et les très nombreux contributeurs de ce post

C'est bien agréable de voir de la belle ouvrage qui génère autant de phosphore et d'enthousiasme.
Pour revenir au manque de stabilité de nos petits jouets, sur un gréement aurique, la voile de flèche peut être facilement montée avec 3 petits crochets, ce qui rend démontable la voile de flèche. Dès que le vent s'enhardit trop, la voile de flèche disparait. Ainsi allégé dans les hauts le bateau accélère, sans que l'ablation de la voile de flèche interfère avec la stabilité de route. 
Dernière astuce pour alléger le gréement. Il est facile de trouver du pin pour faire des espars (mat, flèche ou bome). Il est aussi possible de trouver du ramin plus léger, certes un peu moins résistant et presque deux fois plus léger. Jusqu'à 70cm de longueur de mat, une paire de haubans suffit. Pour des mats plus grands une paire de bas haubans "dans l'axe" et une paire de haubans "reculés" tiennent des mats en ramin diamètre 9, jusqu'à 1m de long, sans broncher.
A l'inverse sur des coques à fort déplacement, sans problème de stabilité, j'utilise du chêne, effet des plus décoratif et d'une solidité à toute épreuve.

Bonsoir TAF, bonsoir Captain,
Merci de vos bons conseils , je suis relativement nouveau sur ce forum et j’apprécie tous ces retours d’expérience indispensables pour moi .
Hubert

Bjr à vous hardis navigateurs

Pour la grand'voile, il est en effet habile de mettre la chute dans le droit fil, de préférence alignée sur la trame (le fil "en large") plutôt que sur la chaîne (le fil "en long").
Pour le foc, c'est le guindant qui doit être aligné sur la trame. Pour le flèche, qui subit beaucoup moins d'efforts, c'est moins critique, mais il vaut mieux aligner l'un des 3 côtés sur la chaîne ou la trame.

Pour les mâts, j'utilise du tourillon de hêtre Ø10, qui se ponce et se teint fort bien, et qui est un peu plus léger que le chêne (densité 0.68 vs 0.85), un peu plus rigide également (module d'Young 1530 vs 1350 daN/mm2), mais surtout beaucoup moins cher. Après essai, le Ø8 est trop souple, même pour un mât de 50cm. Mes mâts dépassent rarement 70 cm, mais je pense que du 12 conviendrait au moins jusque 1m. Si on veut faire dans le luxe, on peut l'amincir dans la partie supérieure. Il suffit de le serrer dans le mandrin d'une perceuse et de poncer (au grain 40 pour l'ébauche, puis 80, puis 150 en finition). Bien sûr, l'amincissement ne doit commencer qu'au-dessus de la fixation des haubans, que je positionne légèrement au-dessus de la corne.

Pour tailler les voiles, c'est sûr que si on a les moyens , utiliser la lisière de la pièce de tissu pour la chute, çà améliore à la fois la tenue de la voile et l'aérodynamique...pour le guindant des voiles et en particulier les focs, j'aime bien mettre un câble inox (très fin)  dedans avec les boucles d'extrémité faites avec des mini manchons Talurit ou des "sleeves" de pêche on tend le câble en inox entre 2 points fixes et ensuite on tend et on règle la tension sur  le guindant sans faire de plis (ni verticaux, ni horizontaux) avec une couture qui passe dans la voile puis dans la boucle du câble métallique..çà améliore grandement l'aspect et le rendement des voiles...et c'est d'ailleurs très exactement le montage des focs de dériveurs légers, à ceci près que les plus sophistiqués ont un système genre cunningham réglable sur l'eau au lieu du simple amarrage avec une garcette des bateaux plus simplifiés.

Bonjour à tous ,
Je ne pouvais laisser passer cette belle journée sans naviguer un peu.
Très peu e vent et quelques risées pour faire quelques ronds .
Les photos