Identification de ce voilier refait

Bonsoir Corwwïn , Pascal , bonsoir à tous ,

   Excellent travail cher Corwwin mais ou est donc passé le collier de racage d'avec ( sa/ses ) billes de bois servant à la coulisse de la vergue apiquée le long du grand mât et qui termine l'étrier par deux boucles   ??

                           Bien amicalement à vous
                                    C-Y-P

Bonjour Claude. Nous ne hissons et n'affalons pas nos voiles . Elles sont fixes...  Vous faites de très beaux bateaux ! Bien à vous.

Bonsoir Pascal , bonsoir à tous

  Je vous remercie vivement Pascal quant à la qualité de vos appréciations sur mes restaurations qui vous le savez certainement me touchent énormément et vous en sais gré . Mais là , ce soir pardon , ce n’est  pas le sujet . BORDA..... j' connais un peu l 'Gars , au début , je n'étais pas Fan mais j'ai su deviner en Daniel , l'immense variété de ses talents pas toujours mis en valeur hélas ! Une production trop débridée à mon avis mais la critique est aisée , l'art bien difficile !  BORDA n'a jamais fait d'étrier ou corne de vergue apiquée bien qu'il nous ai proposé de fausses  poulies bois afin d'affaler le ou ( les focs ou la grand voile)  " contradiction lorsque tu nous tiens " . Mon cher Corwwïn , vous qui ne manquez jamais de nous redresser sur nos errances d'antan , allez jusqu'au bout , osez donc  l'étrier complet d'avec les billes de bois.............. n'est-ce pas ??

                                             Amicalement à vous tous        C-Y-P

Bonsoir à vous hardis navigateurs

Comme le dit Pascal, les voiles ne sont jamais affalées et en conséquence la fourche ne frotte quasiment pas sur le mât et n'a pas non plus envie de s'en écarter. La fourche remplace avantageusement le piton vissé dans le mât présent sur beaucoup de modèles, car je me suis aperçu qu'il était beaucoup plus facile supprimer les plis de  la grand voile quand la vergue pouvait coulisser un peu plutôt que d'être articulée sur un piton fixe. Les pommes de ragage n'ayant dans ce cas qu'une fonction décorative, je me suis empressé de les supprimer.

Les ferrures des mâts sont faites à partir d'embouts laiton normalement destinés à terminer des lacets cuir dans la bijouterie fantaisie. Ca se trouve sur Etsy, par exemple là : https://www.etsy.com/fr/listing/259696939/extremite-de-ruban-en-laiton-13x11mm?click_key=acd4cfe70b0a946de738c39f6876a3d925076d2e%3A259696939&click_sum=2292caa4&ref=related-2&pro=1&variation0=2369497870, et il en existe de plusieurs diamètres, avec et sans boule d'extrémité, en laiton brut ou plaqué or(!!). Il suffit d'entrer "brass end cap" dans le champ de recherche. J'en ai commandé "un certain nombre", et j'ai de quoi faire les embouts d'espars et les ferrures des 25 coques qu'il me reste à restaurer.
Tu trouveras le détail de mes rénovations de Borda ici :
https://voiliercanotancien.forumactif.org/t1063-borda-vx50
 et là : https://voiliercanotancien.forumactif.org/t1665-borda-vx-50

Comme tu peux le voir, je ne cherche pas à faire des restaurations à l'identique, mais à améliorer les qualités marines de jouets qui se comportent souvent lamentablement sur l'eau, et je n'hésite pas à les charcuter joyeusement et à les modifier profondément. C'est là où ma philosophie diverge de celle de Claude. Il privilégie, d'ailleurs avec une superbe réussite, le côté esthétique de ses bateaux, alors que mon approche est purement fonctionnelle et que mes coques sont destinées à naviguer plutôt qu'à être exposées.
Toutefois, par respect, je ne m'attaque pas aux Nova ni aux Paudeau et assimilés, qui n'ont pas besoin de modifications pour gagner toutes les régates, et que je considère comme des objets d'art qu'on ne doit pas altérer.

Les ferrures n'ont rien d'extraordinaire, il faut simplement un peu de minutie, un micro-chalumeau, de la soudure à l'étain pour plomberie, quelques limes douces, du papier à poncer pour carrosserie et pas mal d'huile de coude.

Il n'est pas plus difficile de fabriquer un hale-bas en fil de laiton de 1.5mm que de faire un hale-bas textile à plusieurs brins.  Fonctionnellement, le résultat est le même, mais le montage/démontage sont plus faciles.

Bon courage pour ta restauration.

Je suis assez d'accord avec l'approche de Corwinn...Un bateau de bassin , en général assez simple et robuste ça doit naviguer et pour moi qui n'ai pas les moyens d'un Paudeau, même les Nova ne sont pas tout à fait sacrés...le mien a été "amélioré" par des haubans en câble d'inox à boucles serties sur talurit, des cavaliers en laiton qui ne rouillent pas, des taquets boulonnés par en dessous du pont avec des écrous en inox ou en laiton et un flèche sur crochets ...autant de petits détails trop chers pour la série mais qui améliorent le bateau et le rendent plus durable, y compris en mer...Les Paudeau c'est un cas à part ...Avec l'expérience de la location , la famille Paudeau savait faire solide et durable..et malgré çà ils passaient leurs mois d'hiver à radouber la flottille de location mise à mal par les chers bambins des beaux quartiers.

Pour être tout à fait juste , il faut dire que les systèmes de retenues de corne (drisse de mât et drisse de pic , ou pantoires et assimilées) ont toujours été une prise de tête...

Tout gamin , je régatais en Vaurien / 420 sur la Seine à Draveil Juvisy et le club YCD (disparu et fusionné avec le CVD pour devenir le CVDJ) qui était en aval sur une péniche en béton armé (disparue elle aussi) avait beaucoup d'élégants  Bélougas, sur plan André Cornu, construits en acajou verni, certains en gréement houari (à corne) et d'autres a gréement marconi (bermudiens)...Ils marchaient à peu près pareil .
(sur ce genre de plan d'eau c'est surtout l'habileté à prendre le départ et à choper les risées qui fait gagner, pas le jeu de voiles du dernier bon faiseur à la mode.)

Ben, les proprios de bélougas à Houari se masturbaient le mental pour apiquer à bloc la corne et faire ressembler leur voilure à celle des marconis...et il n'y avait pas un système de drisses et retenues pareil que l'autre...même sur le simplissime optimist le réglage de tension de la livarde est une sacrée prise de tête , comme pour le cunningham ou le hale-bas du laser , il faut le reprendre et le modifier en fonction de l'allure, de la force du vent et des plis qui sont parfois parallèles, parfois perpendiculaires à la livarde

Bonsoir à tous, Merci pour vos échanges, idées et conseils sur ce voilier. Cela m'a motivé à revoir son gréement pour qu'il navigue... J'ai appris beaucoup en vous lisant. 
Je pense faire un essai dimanche au Luco (jardin du Luxembourg à Paris).

Bien à vous


(PS : merci Corwwin pour l'adresse de "l'accastillage laiton")

Bonsoir à toutes et à tous,
Je prends beaucoup de plaisir à lire vos commentaires et pour résumer ce qui vient d'être écrit par les uns ou les autres, la grande difficulté est de concilier esthétique, performance et solidité tout en conservant l'esprit originel du modèle restauré.   
Claude, sur votre photo je ne vois pas bien ce qui se trouve sous la boule de racage. Si c'est un clou cavalier formant pontet, la vergue ne peut plus descendre. Alors? Merci pour votre réponse

Bonjour Mr de Vogu'enmare , bonjour à tous ,

  Ben alors ? Zorro est arrivééé , sans se presser ....er ....er , le grand Zorro , le beau Zorro.. d'avec  sa drisse et son grand couteau ;  lévé pas lé couper tout d 'même   !! ben alors , c'est tout simplement la boucle d'accroche des bas-haubans avant un réglage complet qui fut laborieux d'ailleurs car le balestron n'est pas toujours d'humeur joueuse  !

                                                     Bien amicalement à vous                 Claude-Yves-Pierre

https://youtu.be/7iiER_k18lY

Claude Martinet a écrit:Bonjour Mr de Vogu'enmare , bonjour à tous ,

  Ben alors ? Zorro est arrivééé , sans se presser ....er ....er , le grand Zorro , le beau Zorro.. d'avec  sa drisse et son grand couteau ;  lévé pas lé couper tout d 'même   !! ben alors , c'est tout simplement la boucle d'accroche des bas-haubans avant un réglage complet qui fut laborieux d'ailleurs car le balestron n'est pas toujours d'humeur joueuse  !

                                                     Bien amicalement à vous                 Claude-Yves-Pierre

Bonjour CYP, bonjour à toutes et à tous,
Merci pour votre réponse qui soulève un autre problème quant à la position du point de capelage des bas-haubans par rapport à la fourche du pic. Si l'on veut affaler la voile, la fourche doit se trouver sous les bas-haubans. Mais, comme dit précédemment, sur un voilier jouet, c'est sans importance.
Bien à vous.

Bonsoir Corwwïn , Pascal , Olivier , TAF , Mr de Vogu'enmare , Thierry , Didier , Régis , Diaoulic , BdeB , Hub 92 , bonsoir à.......... tous  !

  Tout d'abord , car j'ai été élevé de la sorte , vous remercier tous , tant pour la qualité de vos commentaires élogieux quant à ma petite entreprise des chantiers navals Bourguignon que pour l'apport technique de manœuvre de nos chérubins ......que nous aimons tous et y tenons comme à la prunelle de nos yeux . Par ce post , je voudrais cependant rectifier cher Corwwïn , l'approche que vous me prêtez vis à vis des voiliers de bassin . Non , je ne suis pas un fou d'esthétisme mais j'aime les belles choses ( je tiens cela de ma mère qui gamin , m’invitait d' avec elle chez les antiquaires ) . Comme vous cher Corwwïn , je ne touche ni ne défigure les incontournables , je les restaure à neuf car à la base , je n'acquiers principalement que des épaves  . Cependant pour toutes les autres réhabilitations de manufactures anonymes , je me lâche totalement tout en gardant en tête cette équation difficile à résoudre " Allier le beau , au performant " vaste sujet me direz-vous , je pense modestement y parvenir de temps en temps !

                                        Bien à vous pour ces échanges prolifiques et surtout amicaux                                  C-Y-P

Premier essai... il pousse de l'eau ...