Goélette Nillop
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Re: Goélette Nillop
Petite question:
Ma goélette a beaucoup servi , visiblement, et a dû être regrée (et naviguer sans son gouvernail dont la jaumière était bouchée) .
Le gréement dormant (galhaubans , haubans pataras, marocain...etc) était fait avec une sorte de tresse de pêcheur en polypropylène blanc de 2 mm de diamètre (je vais essayer de mettre quelque chose de mieux) ...Je suppose que la vôtre était grée avec les cordages d'origine (du toronné de fibre naturelle couleur tabac)?
Ma goélette a beaucoup servi , visiblement, et a dû être regrée (et naviguer sans son gouvernail dont la jaumière était bouchée) .
Le gréement dormant (galhaubans , haubans pataras, marocain...etc) était fait avec une sorte de tresse de pêcheur en polypropylène blanc de 2 mm de diamètre (je vais essayer de mettre quelque chose de mieux) ...Je suppose que la vôtre était grée avec les cordages d'origine (du toronné de fibre naturelle couleur tabac)?
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
oui du toron, mais plus clair que tabac. Beige soutenu
Tire-au-flan- Messages : 2457
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: Goélette Nillop
Merci de l'info.
Comme je regrée pour naviguer je crois que je vais essayer de me procurer du "nerf de chute" pour le gréement dormant, fin filin pré - étiré utilisé pour éviter le battement des chutes de Génois.
La voilerie Nénuphar n'en avait pas quand j'y suis passé et , plus triste, le père Chevalier vient de rejoindre le paradis des navigateurs à trois mois de son 100° anniversaire...brave homme , il a bien vécu.
Le filin d'origine qui est encore sur le Cormoran et le Petrel est franchement d'une autre époque...je préférerais quelque chose de moins extensible car même si j'ai à peu près redressé les mâts je voudrais pouvoir jouer sur les réglages de haubans pour évier le cintrage.
Comme je regrée pour naviguer je crois que je vais essayer de me procurer du "nerf de chute" pour le gréement dormant, fin filin pré - étiré utilisé pour éviter le battement des chutes de Génois.
La voilerie Nénuphar n'en avait pas quand j'y suis passé et , plus triste, le père Chevalier vient de rejoindre le paradis des navigateurs à trois mois de son 100° anniversaire...brave homme , il a bien vécu.
Le filin d'origine qui est encore sur le Cormoran et le Petrel est franchement d'une autre époque...je préférerais quelque chose de moins extensible car même si j'ai à peu près redressé les mâts je voudrais pouvoir jouer sur les réglages de haubans pour évier le cintrage.
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Tant que les haubans seront tenus par des pitons à vis et non sur lattes et que la tension se fera par les bloqueurs en fil électrique gainé, il ne me semble pas utile de prendre du pré-étiré pour les haubans. Une bonne tresse légèrement teintée ferait largement l'affaire.
Quant à empêcher les mats de se tordre grâce au haubanage, j'ai quelques doutes.
Je crains qu'après quelques navigations, la mémoire de forme devienne une mémoire de déformation encouragée par l'humidité et que vos mats cherchent à retrouver les belles courbes qu'ils avaient laborieusement acquises au fil des ans. Il sera toujours temps de les remplacer si c'est le cas.
Quant à empêcher les mats de se tordre grâce au haubanage, j'ai quelques doutes.
Je crains qu'après quelques navigations, la mémoire de forme devienne une mémoire de déformation encouragée par l'humidité et que vos mats cherchent à retrouver les belles courbes qu'ils avaient laborieusement acquises au fil des ans. Il sera toujours temps de les remplacer si c'est le cas.
Tire-au-flan- Messages : 2457
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: Goélette Nillop
Je les ai saturés d'eau chaude après les avoir dévernis et en les contraignant à la main ils ont repris une forme assez acceptable (j'avais fait pareil pour le mât du Cormoran , qui était recollé et "rousté" au fil de cuivre radio) et depuis le mât du Cormoran se tient droit et les autres ne se sont pas courbés en séchant...
Je pense que leur horrible courbure venait à la fois de l'action du pataras et du fil de cuivre tendu pour l'envergure de la Voile (tenue par des crochets de soutif), plus les années de grenier avec oiseaux fienteurs
Je verrai bien si çà, bouge une fois fignolé le redressage et après vernissage mais je suis plutôt confiant en repensant aux anciennes presses à raquettes ou à skis en bois (avec des vis papillon) qui faisaient des miracles, les skis en frêne et hickory, style soupless 68 de Rossignol étaient calés sous la semelle de la chaussure, puis contraints avec des presses à vis à la spatule et au talon...et gardaient une belle cambrure si on les soignait...
C'est vrai que les tendeurs en fil électrique ne font pas très sérieux, mais en fait ils bloquent bien , les pitons des cadènes tiennent plutôt bien (j'ai remis un poil d'araldite chargée à la sciure de chêne fine et remplacé les pitons par des neufs vissés alors que çà gélifiait), ils doivent être pris dans une serre bauquière assez conséquente...et , oui, avec les barres de flèche en place on peut facilement créer un ventre latéral permanent , même avec les haubans en fibre végétale d'origine, si on blinde le galhauban d'un côté en laissant du mou à l'autre...
En longitudinal aussi on peut jouer mais c'est vrai qu'avec un cordage qui fait à la fois étai et drisse de foc on ne peut pas trop tendre l'étai avant sauf à créer des plis verticaux à l'attaque du foc..
Je pense que leur horrible courbure venait à la fois de l'action du pataras et du fil de cuivre tendu pour l'envergure de la Voile (tenue par des crochets de soutif), plus les années de grenier avec oiseaux fienteurs
Je verrai bien si çà, bouge une fois fignolé le redressage et après vernissage mais je suis plutôt confiant en repensant aux anciennes presses à raquettes ou à skis en bois (avec des vis papillon) qui faisaient des miracles, les skis en frêne et hickory, style soupless 68 de Rossignol étaient calés sous la semelle de la chaussure, puis contraints avec des presses à vis à la spatule et au talon...et gardaient une belle cambrure si on les soignait...
C'est vrai que les tendeurs en fil électrique ne font pas très sérieux, mais en fait ils bloquent bien , les pitons des cadènes tiennent plutôt bien (j'ai remis un poil d'araldite chargée à la sciure de chêne fine et remplacé les pitons par des neufs vissés alors que çà gélifiait), ils doivent être pris dans une serre bauquière assez conséquente...et , oui, avec les barres de flèche en place on peut facilement créer un ventre latéral permanent , même avec les haubans en fibre végétale d'origine, si on blinde le galhauban d'un côté en laissant du mou à l'autre...
En longitudinal aussi on peut jouer mais c'est vrai qu'avec un cordage qui fait à la fois étai et drisse de foc on ne peut pas trop tendre l'étai avant sauf à créer des plis verticaux à l'attaque du foc..
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
La goëlette Nillop (une rareté ...qui a du tour de taille) avance doucement ,le rouf est repeint, les mains courantes et la bouée sont de retour sur le toit, la peinture avance tranquillement, mais pas évident d'avoir un tendu parfait au pinceau avec les peintures actuelles, malgré un ponçage soigné...
Tant pis , une fargue en place avec les pitons cadènes (en laiton), le gouvernail (7mm d'épaisseur) dégagé dans une planche de chène 3 fois plus épaisse et un cintre sacrifié pour faire la mêche...
Je me suis aperçu qu'il faut un cintre un peu ancien, plus solide, les actuels, torsadés sous le crochet sont merdiques plus fins et souples.
La grande barre de flèche (le point faible des NILLOP) a été refaite en high tech: J'ai contrecollé du CP aviation en 6 Plis , une feuille d'alu de 7/10° p
uis deux feuilles de placage niangon...au total 9 plis et 6mm c'est nettement plus épais que sur les Cormoran et Petrel mais au moins c'est solide..et il a fallu une mini cale pour récupérer le décalage des chouquets de support, avec une bonne dose d'époxy c'est vraiment robuste , probablement autant que le mât lui même.
Tant pis , une fargue en place avec les pitons cadènes (en laiton), le gouvernail (7mm d'épaisseur) dégagé dans une planche de chène 3 fois plus épaisse et un cintre sacrifié pour faire la mêche...
Je me suis aperçu qu'il faut un cintre un peu ancien, plus solide, les actuels, torsadés sous le crochet sont merdiques plus fins et souples.
La grande barre de flèche (le point faible des NILLOP) a été refaite en high tech: J'ai contrecollé du CP aviation en 6 Plis , une feuille d'alu de 7/10° p
uis deux feuilles de placage niangon...au total 9 plis et 6mm c'est nettement plus épais que sur les Cormoran et Petrel mais au moins c'est solide..et il a fallu une mini cale pour récupérer le décalage des chouquets de support, avec une bonne dose d'époxy c'est vraiment robuste , probablement autant que le mât lui même.
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Merci de la photo et du conseil, mais là , je pense qu'avec le lamellé aviation de bonne qualité (6 plis), + la tôle d'alu façon plymax aviation + le placage extérieur avec le fibres dans le bon sens + le collage à joints congés sur le mât çà devrait tenir. en plus comme les chouquets latéraux sont décalés à cause des clous, la BDF ne pose pas bien dessus, là j'ai collé une cale à l'Epoxy pour remettre tout de niveau
C'est sur que la BDF ajourée est fort jolie, mais ma scie vibrante à chantourner est une horreur à utiliser (elle est en 110 V)...et au final je crois que les soucis de Bdf sur les NILLOP viennent de ce que Pollin utilisait un CP fin assez basique (en 3 plis), qui en plus se délamine facilement avec l'âge si on ne le sature pas au goudron.
Apparemment , l' Alcyon a un mât en pin jaune , ce qui est très bon, s'il n'y a pas de défaut et que le bois est "de fil" du haut en bas
C'est sur que la BDF ajourée est fort jolie, mais ma scie vibrante à chantourner est une horreur à utiliser (elle est en 110 V)...et au final je crois que les soucis de Bdf sur les NILLOP viennent de ce que Pollin utilisait un CP fin assez basique (en 3 plis), qui en plus se délamine facilement avec l'âge si on ne le sature pas au goudron.
Apparemment , l' Alcyon a un mât en pin jaune , ce qui est très bon, s'il n'y a pas de défaut et que le bois est "de fil" du haut en bas
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Elle commence enfin à ressembler à quelque chose...d'imposant, c'est un peu comme avoir un Saint Bernard dans un appartement de 3 pièces ou installer le buffet Henri II légué par tatie Henriette dans une studette pour
gigolo...
Il y aura encore une couche de peinture sous la flottaison et tout le gréement est à faire, puis les voiles...la mêche de gouvernail n'est pas encore cintrée, çà se fera une fois montée la crapaudine au niveau du talon de quille (je n'ai pas tout à fait le montage d'origine.
Les "rideaux de cabine" rouges ont retrouvé leur éclat grâce à une honteuse tricherie: je les ai décollés, retournés, et recollés avec le côté fané vers l'intérieur...
gigolo...
Il y aura encore une couche de peinture sous la flottaison et tout le gréement est à faire, puis les voiles...la mêche de gouvernail n'est pas encore cintrée, çà se fera une fois montée la crapaudine au niveau du talon de quille (je n'ai pas tout à fait le montage d'origine.
Les "rideaux de cabine" rouges ont retrouvé leur éclat grâce à une honteuse tricherie: je les ai décollés, retournés, et recollés avec le côté fané vers l'intérieur...
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
J'ai interrompu un peu le chantier...le temps de changer de voiture et d'acheter , dans un garage un peu douteux de Poitiers une "occase 5000" (Toyota) propre à remplacer ma précédente "Occase 2500"(Skoda) qui avait atteint 300 000 bornes et partait en loques...du coup j'en ai profité pour pousser jusqu'à l'Ile d'Oléron ...où j'avais à faire et retour à Paris...RAS pour l'instant (je croise les doigts) et à Oléron , j' ai profité de ce qu'il y avait des shipchandlers (ceux qui existaient à Paris -mais oui- ont disparu depuis des années) pour trouver de quoi regréer décemment la goëlette NILLOP...
Pas trouvé le préétiré-tressé polyester blanc de 2mm (qui existe en principe à la corderie Cousin) donc j'ai fait l'emplette de pré-etiré tressé coloré et aussi de 25 M de Dyneema 2MM "pêche" que l'ami Corwinn recommande chaudement...
C'est raide et solide (garanti à 300Kgs) mais aussi affreusement glissant et comme j'essaie d'être un minimum muséologiquement correct et de réutiliser le maximum de l'original, c'est galère car les tendeurs d'origine en fil électrique sont bien glissants aussi.
En rusant un peu, çà marche, il faut faire des passages supplémentaires dans les boucles des tendeurs et pour étarquer à bloc, il faut s'aider d'une pince à becs plats lisses, et utiliser des noeuds auto serreurs (noeud de cabestan, noeud plat...etc) bloqués par des demi noeuds en bout, eux même bloqués en brûlant l'extrémité (çà fait une petite boule)...
J'avais pris 25 M de cette tresse , pensant être large, mais en fait j'ai presque tout utilisé avec le gréement dormant...
Il faut dire que longitudinalement on a une sous-barbe de beaupré, un étai et un bas-étai, un marocain et pour finir, un pataras...
En latéral il y a 8 bas-haubans et deux galhaubans, la bête est longue (1M25 avec le bout-dehors) large et que les mâts sont hauts, surtout l'artimon.
Avec les astuces voulues, les tendeurs bloquent bien et on peut régler comme sur un vrai bateau et même corriger (partiellement) les déformations résiduelles des mâts (admirer la courbe de l'artimon sur la photo "état initial" en tête d'article)
.
Par contre , pour la mise en oeuvre çà va être un brin longuet. Il n'y a pas de systèmes à la Deffain et de pied de mât rabattables à jumelles...on peut affaler tout le gréement mais, même en rusant , il y a quand même du boulot pour regréer avant navigation...c'est un peu le défaut de ces gros jouets de riche, leur mise en oeuvre est contraignante.
Le gouvernail est en place (j'ai mis une crapaudine à la place du piton Nillop car je n'avais pas , malgré le sacrifice d'un cintre, assez de tige de fer plastifiée pour reproduire le montage d'origine avec un piton.)
Prochaine étape, les voiles et le gréement courant (il va falloir trouver les tissus qui vont bien ) mais le résultat final devrait être sympa à défaut d'être miniaturisé.
Pas trouvé le préétiré-tressé polyester blanc de 2mm (qui existe en principe à la corderie Cousin) donc j'ai fait l'emplette de pré-etiré tressé coloré et aussi de 25 M de Dyneema 2MM "pêche" que l'ami Corwinn recommande chaudement...
C'est raide et solide (garanti à 300Kgs) mais aussi affreusement glissant et comme j'essaie d'être un minimum muséologiquement correct et de réutiliser le maximum de l'original, c'est galère car les tendeurs d'origine en fil électrique sont bien glissants aussi.
En rusant un peu, çà marche, il faut faire des passages supplémentaires dans les boucles des tendeurs et pour étarquer à bloc, il faut s'aider d'une pince à becs plats lisses, et utiliser des noeuds auto serreurs (noeud de cabestan, noeud plat...etc) bloqués par des demi noeuds en bout, eux même bloqués en brûlant l'extrémité (çà fait une petite boule)...
J'avais pris 25 M de cette tresse , pensant être large, mais en fait j'ai presque tout utilisé avec le gréement dormant...
Il faut dire que longitudinalement on a une sous-barbe de beaupré, un étai et un bas-étai, un marocain et pour finir, un pataras...
En latéral il y a 8 bas-haubans et deux galhaubans, la bête est longue (1M25 avec le bout-dehors) large et que les mâts sont hauts, surtout l'artimon.
Avec les astuces voulues, les tendeurs bloquent bien et on peut régler comme sur un vrai bateau et même corriger (partiellement) les déformations résiduelles des mâts (admirer la courbe de l'artimon sur la photo "état initial" en tête d'article)
.
Par contre , pour la mise en oeuvre çà va être un brin longuet. Il n'y a pas de systèmes à la Deffain et de pied de mât rabattables à jumelles...on peut affaler tout le gréement mais, même en rusant , il y a quand même du boulot pour regréer avant navigation...c'est un peu le défaut de ces gros jouets de riche, leur mise en oeuvre est contraignante.
Le gouvernail est en place (j'ai mis une crapaudine à la place du piton Nillop car je n'avais pas , malgré le sacrifice d'un cintre, assez de tige de fer plastifiée pour reproduire le montage d'origine avec un piton.)
Prochaine étape, les voiles et le gréement courant (il va falloir trouver les tissus qui vont bien ) mais le résultat final devrait être sympa à défaut d'être miniaturisé.
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Bonjour Laserologue, bonjour à toutes et à tous,
Votre chantier a bien avancé. Le nombre de tendeur est impressionnant. Il vous faudra arriver un quart d'heure plus tôt au bord du bassin si vous ne voulez pas manquer la marée.
J'ai cherché ce qu'est un marocain en interrogeant Glouglou par les mots "voile: marocain et j'ai obtenu des pages et des pages sur le hidjab. Il semblerait qu'il faille écrire maroQUin pour obtenir la définition.
Votre chantier a bien avancé. Le nombre de tendeur est impressionnant. Il vous faudra arriver un quart d'heure plus tôt au bord du bassin si vous ne voulez pas manquer la marée.
J'ai cherché ce qu'est un marocain en interrogeant Glouglou par les mots "voile: marocain et j'ai obtenu des pages et des pages sur le hidjab. Il semblerait qu'il faille écrire maroQUin pour obtenir la définition.
voguenmare- Messages : 1854
Date d'inscription : 20/04/2014
Localisation : I de F
Re: Goélette Nillop
Pour le montage , je pense qu'il est possible de faire "échapper" les pieds de mât en mollissant seulement les haubans sur un seul bord ...çà évite de reprendre le fastidieux réglage d'aplomb du mât....et bien sûr en larguant le maroquin qui est sur un crochet ouvert et en mollissant la sous barbe pour dégager le bout de hors...mais même comme çà c'est pas immédiat.
Marocain ou maroquin (au sens étai entre les 2 mâts d'une goélette, qui servait surtout de système de lève charges, avec une série de poulies et de cartahus) j'ai vu les deux orthographes dans la littérature nautique, mais vous avez raison, c'est écrit avec un Q dans le dictionnaire de Bonnefous , vénérable ouvrage de référence.Par contre, les dictionnaires terrestres genre Robert ou Larousse ignorent le sens maritime.
Ca fait référence au Maroc, de ttes façons , peut être parce que les navires de pêche au thon qui fréquentent les parages de Gibraltar utilisaient ce système pour suspendre et vider les poissons capturés dans les madragues.
Les vieilles chaloupes de pêche au thon que j'ai vu pourrir dans le port thonier désaffecté de Zahara des los Atunes étaient dépourvues de moteur, mais avaient des mâteraux (4 ou 5) et un maroquin entre les mâtereaux, elles restaient au point fixe, pour la tuerie finale , au centre du piège (tenu au fond par des myriades d'ancres à jas ...à une seule patte, j'en ai vu des champs entiers en allant faire du Funboard du côté de Tarifa et du Cap Trafalgar)
D'habitude quand on écrit Maroquin, c'est en référence à un portefeuille ministériel avec ses dossiers reliés en cuir ...de Cordoue, même si les Sarrazins ne règnent plus en Andalousie depuis le XV° siècle.
Marocain ou maroquin (au sens étai entre les 2 mâts d'une goélette, qui servait surtout de système de lève charges, avec une série de poulies et de cartahus) j'ai vu les deux orthographes dans la littérature nautique, mais vous avez raison, c'est écrit avec un Q dans le dictionnaire de Bonnefous , vénérable ouvrage de référence.Par contre, les dictionnaires terrestres genre Robert ou Larousse ignorent le sens maritime.
Ca fait référence au Maroc, de ttes façons , peut être parce que les navires de pêche au thon qui fréquentent les parages de Gibraltar utilisaient ce système pour suspendre et vider les poissons capturés dans les madragues.
Les vieilles chaloupes de pêche au thon que j'ai vu pourrir dans le port thonier désaffecté de Zahara des los Atunes étaient dépourvues de moteur, mais avaient des mâteraux (4 ou 5) et un maroquin entre les mâtereaux, elles restaient au point fixe, pour la tuerie finale , au centre du piège (tenu au fond par des myriades d'ancres à jas ...à une seule patte, j'en ai vu des champs entiers en allant faire du Funboard du côté de Tarifa et du Cap Trafalgar)
D'habitude quand on écrit Maroquin, c'est en référence à un portefeuille ministériel avec ses dossiers reliés en cuir ...de Cordoue, même si les Sarrazins ne règnent plus en Andalousie depuis le XV° siècle.
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Maintenant j'en suis aux voiles...j'ai pu me procurer tout ce qu'il fallait au Marché Saint Pierre, j'ai finalisé la trinquette (un peu ratée ), le foc (bleu roi et réussi) ainsi que l'artimon marconi (blanc écru) , pas si facile de faire ces voiles car sur la Goélette, il y a des bouts de galon qui figurent les renforts des coins de voiles et c'est assez minutieux à reproduire...mais avec une machine bien révisée et réglée c'est largement faisable...
Il reste à faire les finitions de la GV aurique...et il ne faut pas se rater, le pic n'est pas sur encornat donc pas de ratrappage possible au guindant
Pas moyen de réutiliser les anciennes voiles, non seulement elles sont plus attaquées qu'en apparence (décolorées et cuites) mais en plus elles ont rétréci, parfois de plusieurs centimètres
Il reste à faire les finitions de la GV aurique...et il ne faut pas se rater, le pic n'est pas sur encornat donc pas de ratrappage possible au guindant
Pas moyen de réutiliser les anciennes voiles, non seulement elles sont plus attaquées qu'en apparence (décolorées et cuites) mais en plus elles ont rétréci, parfois de plusieurs centimètres
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Elle prend belle tournure, bravo !
Tire-au-flan- Messages : 2457
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: Goélette Nillop
Ca ne sera pas parfait, la peinture laque au pinceau n'est pas aussi lisse que la laque d'origine, les teintes de voiles sont un poil différentes mais bon j'ai pris le parti de sauver les mâts les taquets et le maximum de choses d'origine, et le côté pimpant et bariolé c'est dans l'ADN de ces sympathiques jouets
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
J'utilise souvent de la laque V33 couleur lin : elle se tend remarquablement bien et donne un "presque blanc" assez sympathique.
Quant à la couleur des voiles, 50 ans après, difficile de dire ce quelle était réellement à l'origine.
Par contre vous avez du retrouver pratiquement la teinte pour les rideaux de la cabine en les retournant ! bien vu...
Quant à la couleur des voiles, 50 ans après, difficile de dire ce quelle était réellement à l'origine.
Par contre vous avez du retrouver pratiquement la teinte pour les rideaux de la cabine en les retournant ! bien vu...
Tire-au-flan- Messages : 2457
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: Goélette Nillop
C'est le même rouge que le foc du Cormoran, que la GV du Pétrel et que la GV de la Goélette...le bleu roi du foc est un peu différent mais bon dans l'ensemble çà rend bien ...mais je crois que je vais refaire la trinquette sauf qu'il faut que je reprenne du galon...là çà a froncé par différence de tension...
Les fausses laizes il faut les faire avant d'attaquer les ourlets , avec un feutre pointe fine encre indélébile...du temps de Pollin ils devaient utiliser des crayons à bille à encre indélébile, çà existait encore dans les années 80 j'en avais touché dans mon paquetage de matelot quand j'ai fait mon service militaire, çà permettait de retrouver ses affaires en marquant son matricule dans la vareuse, le pantalon ou la coiffe du bâchi...dommage çà ne se trouve plus nulle part...
La bête est donc déclarée bonne pour la navigation, mais si j'ai le temps je referai la trinquette, qui ne me plait pas trop (le galon fait froncer le tissu)...J'avais commencé avec cette petite trinquette pour me faire la main à ces procédés de couture un peu particuliers des Nillop et forcément j'avais de la marge de progression
Il faudra aussi reproduire le Ber d'origine et la caser quelque part dans mon appart ...où elle a du mal à naviguer d'une pièce à l'autre vu la hauteur des mâts... Le transport au luco promet d'être une partie de rigolade.Bien content de refaire naviguer cette merveille d'une époque déjà lointaine...Apparemment mon exemplaire à navigué un minimum (traces d'usure) et elle avait dû être remise sur l'eau après un temps en stand - by (trou de jaumière bouché au mastic, gréement refait avec du fil de pèche et de la garcette en polypropylène tressé)
Les fausses laizes il faut les faire avant d'attaquer les ourlets , avec un feutre pointe fine encre indélébile...du temps de Pollin ils devaient utiliser des crayons à bille à encre indélébile, çà existait encore dans les années 80 j'en avais touché dans mon paquetage de matelot quand j'ai fait mon service militaire, çà permettait de retrouver ses affaires en marquant son matricule dans la vareuse, le pantalon ou la coiffe du bâchi...dommage çà ne se trouve plus nulle part...
La bête est donc déclarée bonne pour la navigation, mais si j'ai le temps je referai la trinquette, qui ne me plait pas trop (le galon fait froncer le tissu)...J'avais commencé avec cette petite trinquette pour me faire la main à ces procédés de couture un peu particuliers des Nillop et forcément j'avais de la marge de progression
Il faudra aussi reproduire le Ber d'origine et la caser quelque part dans mon appart ...où elle a du mal à naviguer d'une pièce à l'autre vu la hauteur des mâts... Le transport au luco promet d'être une partie de rigolade.Bien content de refaire naviguer cette merveille d'une époque déjà lointaine...Apparemment mon exemplaire à navigué un minimum (traces d'usure) et elle avait dû être remise sur l'eau après un temps en stand - by (trou de jaumière bouché au mastic, gréement refait avec du fil de pèche et de la garcette en polypropylène tressé)
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Démonter le gréement pour le transport et le remonter ...pas si fastidieux ni si chronophage (mais il faut de la méthode) ...
C'est comme le chargement du fusil Chassepot modèle 1866 modifié 1874 ou le baraquage du chameau réglementaire du zouave -Méhariste Dupont çà se fait en plusieurs temps .
Démontage en 2 minutes et remontage en 7, chronométré montre en main, mais sur un ber, pas sur un banc du Luco
1° A l'avant
Il faut mollir les deux étais, larguer les drisses des 2 focs ,mollir la sous barbe et sortir le beaupré de ses pitons
2° au milieu (mât de misaine) mollir les deux haubans Bd , larguer l'écoute et dégager l'emplanture, dégager le Maroquin (qui est sur un crochet ouvert) coucher le mât (la corne ne peut pas se replier le long du mât à cause de la tension de la voile
3° à l'arrière (Artimon ) mollir les bas haubans Bd , le galhauban Bd , larguer l'écoute de la voile d'artimon dégager l'emplanture et coucher le mât.
On ne touche pas aux haubans côté tribord, ni au Pataras
Il vaut mieux ficeler le tout à plat pont avec des élastiques.
Pour le remontage , comme pour le chameau Chassepot et le fusil à tirer dans les coins modèle 1866 modifié 1874 du Méhariste Zouave Tartempion, on procède à l'inverse du démontage et dans une dernière étape on réétarque tout, en s'aidant d'une pince plate à becs lisses ...
Comme on ne touche pas aux haubans sur le bord tribord le réglage de quête latérale est facile à retrouver, surtout avec des marques d' étarquage au feutre indélébile pour retrouver la bonne position des curseurs bâbord.
Les têtières de foc à largage facile (Merci Mr Pollin) facilitent bien l'opération.
Ceci dit on est quand même loin de la facilité d'un gréement repliable Deffain ou Borda
C'est comme le chargement du fusil Chassepot modèle 1866 modifié 1874 ou le baraquage du chameau réglementaire du zouave -Méhariste Dupont çà se fait en plusieurs temps .
Démontage en 2 minutes et remontage en 7, chronométré montre en main, mais sur un ber, pas sur un banc du Luco
1° A l'avant
Il faut mollir les deux étais, larguer les drisses des 2 focs ,mollir la sous barbe et sortir le beaupré de ses pitons
2° au milieu (mât de misaine) mollir les deux haubans Bd , larguer l'écoute et dégager l'emplanture, dégager le Maroquin (qui est sur un crochet ouvert) coucher le mât (la corne ne peut pas se replier le long du mât à cause de la tension de la voile
3° à l'arrière (Artimon ) mollir les bas haubans Bd , le galhauban Bd , larguer l'écoute de la voile d'artimon dégager l'emplanture et coucher le mât.
On ne touche pas aux haubans côté tribord, ni au Pataras
Il vaut mieux ficeler le tout à plat pont avec des élastiques.
Pour le remontage , comme pour le chameau Chassepot et le fusil à tirer dans les coins modèle 1866 modifié 1874 du Méhariste Zouave Tartempion, on procède à l'inverse du démontage et dans une dernière étape on réétarque tout, en s'aidant d'une pince plate à becs lisses ...
Comme on ne touche pas aux haubans sur le bord tribord le réglage de quête latérale est facile à retrouver, surtout avec des marques d' étarquage au feutre indélébile pour retrouver la bonne position des curseurs bâbord.
Les têtières de foc à largage facile (Merci Mr Pollin) facilitent bien l'opération.
Ceci dit on est quand même loin de la facilité d'un gréement repliable Deffain ou Borda
Dernière édition par LASEROLOGUE le Mer 15 Fév - 15:24, édité 1 fois
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Bon , ben aussitôt prise aussitôt pendue, direction le Luco...Déjà il faut faire entrer la grosse bébête dans le sac à dos de transport et la monter, alors qu'il y a peu de vent, mais que les bateaux de location sont de sortie , et en nombre, au moins les 3/4 du chariot loués, c'est mercredi et il y a plein d'enfants, bateau pas plus tôt monté que déjà plein de monde autour...
LASEROLOGUE- Messages : 1551
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: Goélette Nillop
Bonne pioche cette goélette, c'est pas qu'un jouet d'enfant hautement favorisé, genre "mon papa est plus riche , na!", c'est aussi un excellent bateau qui pour commencer ne fait pas une goutte d'eau et qui navigue sereinement, bien droit, un vrai sans faute, ou presque (un anneau soudé de la sous barbe qui a cassé en tapant le bord, il faut dire que le beaupré c'est l'ancien mât du Tom Thumb réemployé et ses ferrures très spéciales ont demandé un peu d'adaptation.).
L'ancien beaupré était cassé, bouffé aux vers et pas d'origine, avec en plus un embout de cartouche sikaflex en guise de parechoc, ce qui prouve qu'elle a navigué et amusé un autre gamin avant moi...
Pas de virements de bord intempestifs, un démarrage assez majestueux où elle se fait rattraper par les voiliers de location...avant de les larguer impitoyablement, et en cas de refus de tribord, c'est: quand les types de plus de 130 kilos disent quelque chose , les types de 60 kilos les écoutent (Audiard-et Belmongenou- dans 100 000 dollars au soleil)...
bien sûr c'est 'admiration des gamins , les éternelles questions du genre "comment pas de radio commande?, vous l'avez construite vous même? et même le Président du Club nautique du Luco qui vient prendre des photos et tailler une bavette...
J'aimerais tenter le coup avec plus de vent, mais sur un plan d'eau plus grand...et pas question de gérer un ou deux autres bateaux en même temps , un choc plein pot dans la margelle et ce serait sans doute Crac! le beaupré!...
Comme les Bentley de Course d'après Ettore Bugatti, les camions les plus rapides du monde, c'est assez sympa dans le genre force tranquille et avec le lestage généreux et le supplément de stabilité dû au bouchain vif , il y en a encore sous le pied...
Sans dénigrer Monsieur Pollin (dont les jolis Cormoran et Petrel ne sont pas des monstres de stabilité de route) je pense que les excellentes qualités de cette goélette sont dues au dessin initial de l'architecte naval D.Mower pour le directeur de la revue nautique The Rudder , Mr Thomas Fleming Day , un journaliste qui se mouille puisqu'il traversa l'atlantique avec le Sea-Bird (la version 7M80) avant que Pidgeon ne fasse le tour du monde avec l'Ilslander, extrapolé à 10 M50.
Le côté coque large vient , bien entendu, des origines américaines mais aussi de ce que initialement il s'agissait d'un dériveur, demandant une stabilité de formes , avec lest interne et dérive en quart de brie, exactement comme les Finn olympiques, qui a ensuite été doté d'une quille à lest extérieure pour passer des eaux abritées de la côte Est des USA aux grand large de l'Atlantique
https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/culture/matam-un-bateau-de-legende-4ba5a40c-9888-5d46-b378-6c9526ecdcf3
Jacques Perret montre son Matam traverser un gros coup de vent entre Honfleur et Tatihou avec ses deux marins béatement endormis et il avait aussi navigué sur l'Argad (un sea-bird agrandi qui existe toujours)comme équipier d'un ami polytechnicien, histoire d'aller visiter les rias de Galice après traversée du golfe de Gascogne (pas un bassin de croisière facile-facile) ...
Tous les utilisateurs du vrai bateau ont souligné sa docilité à la barre , son équilibre sous voile barre amarrée..et à une échelle relativement importante, comme ici, ben les qualités du bateau d'origine se retrouvent sur le modèle.
Bien entendu , pas question de "prendre" un racer moderne radiocommandé de 1M, ou même moitié moins, à la course (ils planent même parfois ) mais c'est quand même une belle grosse locomotive des bassins, genre Pacific 231...aaah la musique très années folles d'Arthur Honegger!!! (un brin longue à lancer mais qui déboule ensuite) , ce dont je n'étais pas convaincu au départ.
L'ancien beaupré était cassé, bouffé aux vers et pas d'origine, avec en plus un embout de cartouche sikaflex en guise de parechoc, ce qui prouve qu'elle a navigué et amusé un autre gamin avant moi...
Pas de virements de bord intempestifs, un démarrage assez majestueux où elle se fait rattraper par les voiliers de location...avant de les larguer impitoyablement, et en cas de refus de tribord, c'est: quand les types de plus de 130 kilos disent quelque chose , les types de 60 kilos les écoutent (Audiard-et Belmongenou- dans 100 000 dollars au soleil)...
bien sûr c'est 'admiration des gamins , les éternelles questions du genre "comment pas de radio commande?, vous l'avez construite vous même? et même le Président du Club nautique du Luco qui vient prendre des photos et tailler une bavette...
J'aimerais tenter le coup avec plus de vent, mais sur un plan d'eau plus grand...et pas question de gérer un ou deux autres bateaux en même temps , un choc plein pot dans la margelle et ce serait sans doute Crac! le beaupré!...
Comme les Bentley de Course d'après Ettore Bugatti, les camions les plus rapides du monde, c'est assez sympa dans le genre force tranquille et avec le lestage généreux et le supplément de stabilité dû au bouchain vif , il y en a encore sous le pied...
Sans dénigrer Monsieur Pollin (dont les jolis Cormoran et Petrel ne sont pas des monstres de stabilité de route) je pense que les excellentes qualités de cette goélette sont dues au dessin initial de l'architecte naval D.Mower pour le directeur de la revue nautique The Rudder , Mr Thomas Fleming Day , un journaliste qui se mouille puisqu'il traversa l'atlantique avec le Sea-Bird (la version 7M80) avant que Pidgeon ne fasse le tour du monde avec l'Ilslander, extrapolé à 10 M50.
Le côté coque large vient , bien entendu, des origines américaines mais aussi de ce que initialement il s'agissait d'un dériveur, demandant une stabilité de formes , avec lest interne et dérive en quart de brie, exactement comme les Finn olympiques, qui a ensuite été doté d'une quille à lest extérieure pour passer des eaux abritées de la côte Est des USA aux grand large de l'Atlantique
https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/culture/matam-un-bateau-de-legende-4ba5a40c-9888-5d46-b378-6c9526ecdcf3
Jacques Perret montre son Matam traverser un gros coup de vent entre Honfleur et Tatihou avec ses deux marins béatement endormis et il avait aussi navigué sur l'Argad (un sea-bird agrandi qui existe toujours)comme équipier d'un ami polytechnicien, histoire d'aller visiter les rias de Galice après traversée du golfe de Gascogne (pas un bassin de croisière facile-facile) ...
Tous les utilisateurs du vrai bateau ont souligné sa docilité à la barre , son équilibre sous voile barre amarrée..et à une échelle relativement importante, comme ici, ben les qualités du bateau d'origine se retrouvent sur le modèle.
Bien entendu , pas question de "prendre" un racer moderne radiocommandé de 1M, ou même moitié moins, à la course (ils planent même parfois ) mais c'est quand même une belle grosse locomotive des bassins, genre Pacific 231...aaah la musique très années folles d'Arthur Honegger!!! (un brin longue à lancer mais qui déboule ensuite) , ce dont je n'étais pas convaincu au départ.
Dernière édition par LASEROLOGUE le Mer 15 Fév - 22:14, édité 4 fois
LASEROLOGUE- Messages : 1551
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