STEAM YACHT MEDEA

Bonjour à vous,

Après avoir réalisé ma chaloupe à vapeur en kit, le Borkum, je cherchais un modèle original et surtout rare sur nos bassins. J'ai donc entrepris la construction du Steam Yacht Medea à partir d'un kit Deans Marine.


Ce modèle est prévu d'être propulsé par un moteur électrique. Mon but était d'y installer un groupe vapeur. Mon principal soucis était de réduire le poids au minimum, l'ensemble ne devait pas faire plus de 1,75 kg d'après la notice, en réalité, j'ai réussi à maintenir l'ensemble dans ses lignes avec 1,75 kg dans la coque qui pèse 280 gr. J'ai fabriqué toutes les pièces (sauf la coque) en bois pour remplacer celles du kit qui étaient en plastique. J'ai modifié les pièces de la superstructure en prenant comme modèle des photos de l'original qui est conservé et entretenu au Maritim Museum de San Diego.
 


Pour la motorisation, j'ai trouvé le Andrea de chez Hielscher un bi-cylindre oscillant de 0,5 cc qui semblait répondre à mes critères de poids (40g). D'après le bilan de masse de mon ensemble, il me restait 800 g pour la chaudière (pleine). Les deux chaudières qui ont été essayées sur ce modèle ont été fabriquées par un ami, tout comme le réservoir à gaz.

La suite en image:

Reproduction des pièces de la superstructure en CTP:











Le moteur bicylindre est en place:


Les différentes ouvertures:




Gros plan sur la machine:



Ca commence à ressembler à quelque chose:


Aperçu du réservoir de gaz:



Et enfin la première navigation:






Je vous invite à visionner la vidéo de cette première navigation ici:



Après un changement de chaudière, le modèle avait meilleure allure:



A bientôt

Bonjour Gilles, bonjour à tous et à chacun

Les photos sont belles et les explications claires. Je sais que le jour où je reviendrai à la vapeur vive, tes informations et cet exemple de réalisation, me serviront de modèle. Ainsi pour acquérir un petit moteur à vapeur, ce qui n'est pas toujours évident.

Claude Martinet a écrit:Bonjour Gilles , Didier , Olivier et tous ,

   Bravo ! très bel ouvrage ! par-contre je ne reconnais pas ce port Breton ?????

      Amitiés   C-Y-P

Normal c'est un port Solognot...saisonier.

Bien bel ouvrage ! félicitations 

Quelques images complémentaires montrant l'ensemble de la production vapeur (réservoir de gaz, régulateur de chauffe, chaudière) ? Je suis toujours curieux de cette partie délicate...

Tire-au-flan a écrit:Bien bel ouvrage ! félicitations 

Quelques images complémentaires montrant l'ensemble de la production vapeur (réservoir de gaz, régulateur de chauffe, chaudière) ? Je suis toujours curieux de cette partie délicate...

Bonjour,

Il suffit de demander, mais je n'ai pas de photo du régulateur, puisqu'il n'y en a pas ! La pression chaudière ne dépasse guère 1 bar, c'est réellement le débit dans la machine qui permet de la limiter mais également la capacité de chauffe du brûleur. L'ensemble maintient la pression dans la plage nécessaire. Le choix de ne pas installer le régulateur a été nécessaire afin de limiter la masse des équipements, et gagner en place dans la coque.
Et l'autonomie dans tout çà? Eh bien l'autonomie atteint des sommets démentiels puisque l'on peut naviguer aisément entre 20 et 25 min !

La première chaudière:



Le Réservoir de gaz et un aperçu du brûleur:


Le brûleur et un aperçu du réservoir de gaz:


La deuxième chaudière:


La machine:


Le déshuileur, qui a récemment remplacé le premier qui n'était que le fruit de bricolage.


En regardant ces photos je me dis que je pourrais bien rajouter de l'isolant autour de la chaudière...maintenant que j'en ai...

A bientôt

Nickel, cette chaufferie ! et quelle autonomie. Votre moteur ne consomme rien.
La première chaudière était trop grosse ? J'ai l'impression que la seconde est plus petite.
Souvenirs lointains, alors quelques questions pour comprendre : 
- La longueur du tube de cuivre entre la bonbonne et le brûleur, c'est pour assurer la vaporisation du gaz ?
- la durite transparente qui part de l'autre dôme de la bonbonne, c'est pour son remplissage ?
- la vapeur circule dans des durites : vous pouvez monter à quelle pression avec ce matériau ?
Bonne navigations.

Tire-au-flan a écrit:Nickel, cette chaufferie ! et quelle autonomie. Votre moteur ne consomme rien.
La première chaudière était trop grosse ? J'ai l'impression que la seconde est plus petite.
Souvenirs lointains, alors quelques questions pour comprendre : 
- La longueur du tube de cuivre entre la bonbonne et le brûleur, c'est pour assurer la vaporisation du gaz ?
- la durite transparente qui part de l'autre dôme de la bonbonne, c'est pour son remplissage ?
- la vapeur circule dans des durites : vous pouvez monter à quelle pression avec ce matériau ?
Bonne navigations.

La première chaudière était en effet trop lourde, trop grosse avec un diamètre de 70mm, et la capacité d'eau à chauffer trop grande pour la puissance du brûleur. Du moins ce sont mes déductions.
La deuxième est beaucoup plus petite avec un diamètre de 50mm. Un compromis serait d'essayer une chaudière de 60mm.

-Le tube de laiton (et non de cuivre) entre le réservoir de gaz et le brûleur ne sert qu'à acheminer le gaz en phase gazeuse au brûleur ! S'il paraît long c'est que je n'ai pas pu lui donner une autre forme !
La ponction du gaz, à l'intérieur du réservoir, s'effectue au dessus du niveau du gaz en phase liquide. La vaporisation s'effectue dans le réservoir.
-L'autre durite transparente est utilisée au moment du remplissage pour la purge du gaz lorsqu'il atteint un certain niveau dans le réservoir. Un tube plongeur situé légèrement en dessous du niveau de ponction du gaz allant vers le brûleur est fixé à la vanne de purge. En effectuant le remplissage par le clapet situé au centre, on ouvre la vanne de purge (avec sa fameuse durite qui permet d'orienter le jet à l'extérieur de la coque), et dès que du gaz liquide sort on arrête le remplissage. Ce qui permet de brûler du gaz en phase gazeuse et surtout pas du gaz en phase liquide. Un schéma vaut mieux que de longues explications: Sur ce schéma il faut remplacer le bouchon de purge par ma vanne équipée de sa durite.


- Je ne sais quelle est la limite de pression pour ces durites, mais au moins 1 bar c'est sûr. Je ne pense pas que les durites lâcheront en premier. Un glissement de la durite sur un des tubes laiton ou cuivre au niveau des connections est plus à craindre, mais vu comme ils sont difficile à enficher, il doit y avoir suffisamment de frottement pour les maintenir en place.

Salutations

Wahou ! Super, j'adore les machine à vapeur.

Reportage sur le Médéa à lire dans le dernier MRB (N°643 mai/juin 2019)