Renaissance
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Re: Renaissance
Bonsoir,
En "VRC" on en est a 4mm d'épaisseur de quille pour les bateaux de 65 cm (RG65) pour 1Kg 200/300 et,
6 mm (Naca 10%) sur les 1 mètre (IOM) pour 4 Kg ...
C'est le meilleur compromis actuel ... et les bateaux planent au portant ....
Bonne soirée.
En "VRC" on en est a 4mm d'épaisseur de quille pour les bateaux de 65 cm (RG65) pour 1Kg 200/300 et,
6 mm (Naca 10%) sur les 1 mètre (IOM) pour 4 Kg ...
C'est le meilleur compromis actuel ... et les bateaux planent au portant ....
Bonne soirée.
"Tribord amure"- Messages : 1080
Date d'inscription : 17/04/2014
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Localisation : Etang de Berre 13
Re: Renaissance
Bonsoir à vous hardis navigateurs
C'est déloyal de comparer un IOM ou similaire à nos vénérables pantoufles de bassin, on ne joue pas dans la même cour. D'un côté, tout carbone, voiles mylar et dérive sabre (l'uranium est heureusement interdit pour les lests), de l'autre, coques gougées en bois massif et voiles en coton. C'est comme dire qu'une F1 est plus à l'aise en virage qu'une 203... Ceci dit, j'offre le champagne à qui me montrera un Borda ou un Nova planer au portant, et une caisse complète si c'est un Tirot.
Par contre, je suis persuadé qu'on peut faire voler une coque de 50 à 60 cm à condition de se libérer des restrictions d'une jauge, d'utiliser des matériaux modernes et de prévoir un budget conséquent en temps et en argent, mais c'est un autre domaine que les bateaux de bassin. J'y réfléchirai quand j'aurai terminé mes 33 projets en cours ou en attente.
C'est déloyal de comparer un IOM ou similaire à nos vénérables pantoufles de bassin, on ne joue pas dans la même cour. D'un côté, tout carbone, voiles mylar et dérive sabre (l'uranium est heureusement interdit pour les lests), de l'autre, coques gougées en bois massif et voiles en coton. C'est comme dire qu'une F1 est plus à l'aise en virage qu'une 203... Ceci dit, j'offre le champagne à qui me montrera un Borda ou un Nova planer au portant, et une caisse complète si c'est un Tirot.
Par contre, je suis persuadé qu'on peut faire voler une coque de 50 à 60 cm à condition de se libérer des restrictions d'une jauge, d'utiliser des matériaux modernes et de prévoir un budget conséquent en temps et en argent, mais c'est un autre domaine que les bateaux de bassin. J'y réfléchirai quand j'aurai terminé mes 33 projets en cours ou en attente.
Corwwin- Messages : 769
Date d'inscription : 25/04/2018
Age : 69
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Re: Renaissance
Bon, je vais tenter de mettre des foils à un de mes Tirot !
Tire-au-flan- Messages : 2454
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: Renaissance
Corwwin a écrit: D'un côté, tout carbone, voiles mylar et dérive sabre (l'uranium est heureusement interdit pour les lests),
de l'autre, coques gougées en bois massif et voiles en coton.
Bonsoir,
En IOM (poids minimum 4Kg) ... le carbone est interdit pour les coques ...
On utilise de l'Epoxy sous vide cuit au four ... (entre 200 et 300gr)...
Maintenant c'est la grosse mode de l'imprimante 3D ... et ça marche ...
Les coque sortent a 25/30 € ... de quoi faire des tests ....
Bonne soirée.
"Tribord amure"- Messages : 1080
Date d'inscription : 17/04/2014
Age : 70
Localisation : Etang de Berre 13
Re: Renaissance
Saison 2 - Episode 3 : Déplacement
Précédemment dans Renaissance.
Après remise en état de la coque, les études commencent.
Tout d'abord, établissons un devis des divers éléments :
Les cases en vert sont les poids pesés, les autres sont estimés. Nous arrivons à un total de 767g, auquel il faut ajouter le lest.
Pour une estimation à 120g, le résultat de 110g est satisfaisant, je peux aller me coucher le cœur serein et l'âme en paix.
Précédemment dans Renaissance.
Après remise en état de la coque, les études commencent.
Nous allons nous intéresser aujourd'hui au poids, paramètre important s'il en est. Le poids, autrement dit le déplacement (ce n'est pas tout à fait la même chose, mais je ne navigue qu'en eau douce et je ne vais pas m'embêter avec 2% de différence de densité de l'eau), conditionne le volume immergé, soit le volume d'eau que la coque va devoir repousser pour progresser. Pour nous simplifier la vie et faire avancer le Progrès, la Révolution Française de 1789 a eu la bonne idée d'inventer le système métrique, ce qui a pour conséquence que 1cm3 d'eau pèse exactement 1g, d'où une relation simplissime entre le volume immergé et le déplacement. Pour se faufiler au milieu de l'onde sans trop d'efforts, on joue sur les formes de carène, la forme et le profilage des appendices mais, comme disait La Palisse "Moins que ça freine pus que ça avance", ce qui dans notre cas signifie que moins on a d'eau à déplacer, plus le déplacement est aisé. Et là, on parle du carré de la vitesse, ce qui n'est pas rien.
Le poids conditionne également la surface mouillée : plus la coque est chargée, plus elle s'enfonce et en conséquence plus la surface mouillée augmente. La surface mouillée a la désagréable propriété de se frotter contre l'eau, et ainsi d'engendrer des forces de freinage directement proportionnelles à la dite surface et à la vitesse. Une première action est de soigner l'état de surface de la coque pour réduire son coefficient de frottement, mais la chasse aux grammes superflus est le premier moyen de réduire les frottements parasites.
Tout d'abord, établissons un devis des divers éléments :
Coque nue | 219 | |
Quille | 120 | |
Pont | 60 | |
Serre bauquière | 15 | |
Renforts | 35 | |
RC | 118 | |
Treuil | 47 | |
Servo barre | 10 | |
Récepteur | 7 | |
Batterie | 42 | |
Interrupteur | 2 | |
Câblage et divers | 10 | |
Support RC | 18 | |
Voilure | 100 | |
Tiges filetées | 32 | |
Gouvernail | 20 | |
Accastillage | 30 | |
Total | 767 |
Les cases en vert sont les poids pesés, les autres sont estimés. Nous arrivons à un total de 767g, auquel il faut ajouter le lest.
Il est maintenant nécessaire d'entreprendre quelques essais en bassin pour déterminer le déplacement maximum admissible, ce qui implique de réaliser la quille, qui joue sur la flottabilité.
Elle est réalisée en 3 épaisseurs de contreplaqué contrecollé en inversant les sens du bois, pour lui éviter la tentation de se mettre "en banane", comme le fait souvent le contreplaqué pour manifester son mécontentement d'avoir été laissé seul. L'âme centrale en épaisseur 4 sera découpée pour ménager les passages des deux tiges filetées M5 qui la fixeront sur la coque. Avec 2 plis externes en 3mm, l'épaisseur totale de 10 apporte un gain de flottabilité non négligeable car, pour un poids de 120g, elle augmente d'autant la flottabilité grâce à la densité de 0.5 du contreplaqué.
La construction est classique : Des patrons en papier tracés informatiquement sont collés sur les feuilles de ctp, qui sont ensuite découpées, collées à la résine polyester et maintenues sous presse pendant une journée.
Il ne reste plus qu'à amincir les bords et à peaufiner la forme se raccordant sur la coque, le tout à grand renfort de ponceuse à bande, de papier de 40 et 80 et d'un bidon d'huile de coude. L'emplacement du lest sera découpé ultérieurement.
Après un coup de sous-couche en bombe pour l'imperméabiliser, on pourra monter provisoirement la quille sur la coque pour les essais de flottaison.
Pour une estimation à 120g, le résultat de 110g est satisfaisant, je peux aller me coucher le cœur serein et l'âme en paix.
Corwwin- Messages : 769
Date d'inscription : 25/04/2018
Age : 69
Localisation : Draguignan
Re: Renaissance
Saison 2 - Episode 4 : Le poids, éternelle obsession !
Précédemment dans Renaissance.
Précédemment dans Renaissance.
Après remise en état de la coque, les études avancent, mais bien doucement.
Nous allons aujourd'hui entreprendre les essais de flottabilité, c'est-à-dire mesurer l'enfoncement de la coque en fonction de la charge qu'elle porte.
Le dispositif est simple : La coque est équipée de deux jauges à flotteur, et on la charge progressivement en mesurant la variation du franc-bord. Tout ça se passe dans la baignoire remplie d'eau, bien sûr, sinon ça ne marche pas
Et voici le résultat des mesures
Les courbes en trait gras sont les mesures brutes, celles en trait fin sont celles obtenues en ajoutant au franc bord mesuré les épaisseurs de la serre bauquière et du pont qui viendront coiffer la coque.
Les courbes bleues sont celles de la coque nue, celles en violet avec la quille montée. On voit clairement le gain de flottabilité apporté par le volume de la quille.
Le rôle du lest étant de stabiliser le bateau, on a tout intérêt à ce qu'il soit le plus lourd possible, la limite étant ce que la coque peut supporter avant de couler.
La courbe nous apprend que, pour garder un franc bord raisonnable d'une trentaine de mm, le déplacement devrait être de l'ordre de 1050g. Si on en retire les 767 g du poids sans lest, nous avons droit à un lest de 283g, dont nous allons sans attendre entreprendre la fabrication.
On commence par recouper le bas de la quille, le lest venant remplacer la partie découpée.
Le devis de poids est alors mis à jour
On peut maintenant s'attaquer au vif du sujet.
J'ai amassé au fil des années une bonne vingtaine de kilos de plomb, que j'ai coulés sous forme de planches de ~12mm d'épaisseur d'environ 100 x 300. Pour faire un lest de ce type, il suffit de découper grossièrement au ciseau à bois la forme qui va bien, en laissant une bonne marge, puis de la marteler sur une plaque d'acier pour lui donner l'épaisseur voulue. Dans notre cas, je suis parti d'une demi-lune de 600g que j'ai amincie et rognée jusqu'à ce qu'elle s'adapte à peu près à la forme de la quille et qu'elle pèse un peu plus que le poids voulu. Ensuite, deux trous taraudés* ont permis d'implanter les tiges filetées qui traversent la quille et seront boulonnées au fond de la coque. La finition s'effectue avec le lest monté sur la quille, en commençant par une ébauche à la ponceuse à bande montée en gros grain et réglée à vitesse minimale, puis finition au papier de verre, du 40 au 180. C'est un peu ouvrageux mais, après masticage et peinture, la finition sera parfaite. Voici ce que ça donne.
* On arrive à faire des trous taraudés dans le plomb, mais c'est un exercice qui n'est pas à la portée du bricoleur du dimanche.
Le poids est un peu élevé, il devrait peser 344g avec les 32g de tiges filetées. Mais ces 50g excédentaires vont favoriser la raideur à la toile et, d'après la courbe de flottabilité, ne coûteront que 1.5mm de franc bord. Il restera donc tel quel.
Voici le lest après montage et ajustement sur la quille.
La quille équipée devrait peser 491g. J'en déduis que j'ai retiré 4g de matière en ponçant.
Le déplacement et le lest étant maintenant déterminés, nous pouvons délaisser l'atelier et revenir au bureau pour nous attaquer à la voilure.
Le devis de poids est alors mis à jour
Coque nue | 219 | |
Quille | 98 | |
Pont | 60 | |
Serre bauquière | 15 | |
Renforts | 35 | |
RC | 118 | |
Treuil | 47 | |
Servo barre | 10 | |
Récepteur | 7 | |
Batterie | 42 | |
Interrupteur | 2 | |
Câblage et divers | 10 | |
Support RC | 18 | |
Voilure | 100 | |
tiges filetées | 32 | |
Gouvernail | 13 | |
Accastillage | 30 | |
Total | 738 | |
Déplacement | 1 050 | |
Lest | 312 |
On peut maintenant s'attaquer au vif du sujet.
J'ai amassé au fil des années une bonne vingtaine de kilos de plomb, que j'ai coulés sous forme de planches de ~12mm d'épaisseur d'environ 100 x 300. Pour faire un lest de ce type, il suffit de découper grossièrement au ciseau à bois la forme qui va bien, en laissant une bonne marge, puis de la marteler sur une plaque d'acier pour lui donner l'épaisseur voulue. Dans notre cas, je suis parti d'une demi-lune de 600g que j'ai amincie et rognée jusqu'à ce qu'elle s'adapte à peu près à la forme de la quille et qu'elle pèse un peu plus que le poids voulu. Ensuite, deux trous taraudés* ont permis d'implanter les tiges filetées qui traversent la quille et seront boulonnées au fond de la coque. La finition s'effectue avec le lest monté sur la quille, en commençant par une ébauche à la ponceuse à bande montée en gros grain et réglée à vitesse minimale, puis finition au papier de verre, du 40 au 180. C'est un peu ouvrageux mais, après masticage et peinture, la finition sera parfaite. Voici ce que ça donne.
* On arrive à faire des trous taraudés dans le plomb, mais c'est un exercice qui n'est pas à la portée du bricoleur du dimanche.
Le poids est un peu élevé, il devrait peser 344g avec les 32g de tiges filetées. Mais ces 50g excédentaires vont favoriser la raideur à la toile et, d'après la courbe de flottabilité, ne coûteront que 1.5mm de franc bord. Il restera donc tel quel.
Voici le lest après montage et ajustement sur la quille.
La quille équipée devrait peser 491g. J'en déduis que j'ai retiré 4g de matière en ponçant.
Le déplacement et le lest étant maintenant déterminés, nous pouvons délaisser l'atelier et revenir au bureau pour nous attaquer à la voilure.
Corwwin- Messages : 769
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Corwwin- Messages : 769
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Re: Renaissance
Bonjour Corwwin, bonjour à toutes et à tous,
Le moins que l'on puisse dire est que vous avez mis le paquet pour nous donner des explications qui n'ont rien de fumantes. Mais où sont les écoutes violette et bleue?
Le moins que l'on puisse dire est que vous avez mis le paquet pour nous donner des explications qui n'ont rien de fumantes. Mais où sont les écoutes violette et bleue?
voguenmare- Messages : 1853
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Corwwin- Messages : 769
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"Tribord amure"- Messages : 1080
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Re: Renaissance
Bonjour à vous hardis navigateurs
J'ai essayé d'utiliser ce genre de configuration, mais il n'y a pas la place de caser le treuil ailleurs que dans la partie centrale de la coque, et la course de l'écoute est alors largement insuffisante, à moins de faire une usine à gaz avec des poulies dans tous les sens. De même, un treuil à bras ne passe pas à cause de la largeur de la coque. Avec un maître bau de 97mm et une longueur de 506mm, les options sont réduites.
J'ai essayé d'utiliser ce genre de configuration, mais il n'y a pas la place de caser le treuil ailleurs que dans la partie centrale de la coque, et la course de l'écoute est alors largement insuffisante, à moins de faire une usine à gaz avec des poulies dans tous les sens. De même, un treuil à bras ne passe pas à cause de la largeur de la coque. Avec un maître bau de 97mm et une longueur de 506mm, les options sont réduites.
Corwwin- Messages : 769
Date d'inscription : 25/04/2018
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Re: Renaissance
Bonjour,Corwwin a écrit:De même, un treuil à bras ne passe pas à cause de la largeur de la coque.
Avec un maître bau de 97mm et une longueur de 506mm, les options sont réduites.
C'est ce que l'on a comme "Bau" dans les "RG65 ...
On y met des treuils a bras en position verticale (les coques ont plus de "Creux" que de "Bau") et si cela ne suffit pas
en "course" d'écoute, on y rajoute un renvoie sur poulie en bout de bras (on double la "course") ...
Bonne journée.
"Tribord amure"- Messages : 1080
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Localisation : Etang de Berre 13
Corwwin- Messages : 769
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