Récupération voilier navigable

Bonjour,
J'ai commandé pour le Noël de mon aîné de 8 ans un bateau à voile fixe Tirot pour le faire naviguer sur les lacs parisiens.  Je me demandais si vous auriez des conseils concernant sa récupération si il est planté au milieu du bassin ?  Dois-je envisager de lui attacher un fil de nilon pour le récupérer ou autre artifice?

Merci d'avance pour vos réponses.

JC

Bonjour,
Sur des bassins un peut trop grands, je me suis toujours servi d'une canne a pèche a lancer. La mienne
est celle avec laquelle je pêche "le Loup" (Bar) en eau vive, avec du 40/100 ème et une "bulle" d'eau de 20/30 gr au bout ...
Une canne de 3,60 m un peu rigide permet de lancer facilement 30 gr a 80/90 m ... ce qui est largement suffisant .

@+

Bonne idée.  En plus j'ai cela sous la main et cela me fera travailler la précision.

Sinon, j'ai toujours un rouleau de ficelle. On l'attache a une chaise et on "balaie" jusqu'au navire en perdition. Sur les bassins, ne marche pas sur les grands lacs. Je n'ai jamais eu a m'en servir. Lors de mon dematage, mon bateau a ete ramene au bord par un voilier radio-commande.

A une époque , les gardiens du luco avaient une immense bobine de garcette faisant la largeur du bassin, on pouvait aller la chercher au poste de garde (construction ronde en champignon) quand on était à 1/4 d'heure de la fermeture et que le jouet était scotché sur le jet d'eau ou encalminé en plein milieu...ils donnaient assez facilement des jouets de récup non réclamés aux gamins qui le demandaient...

Autre possibilité, demander à un amateur serviable de radiocomande (il s'emmerdent beaucoup une fois qu'ils ont validé leur joujou) de jouer les remorqueurs sauveteurs (ou plus exactement les pousseurs , c'est plus efficace)

Voila ce que j'utilise
https://www.google.com/aclk?sa=l&ai=DChcSEwja87W3sPboAhUQRNMKHePfDfoYABAjGgJ3Yg&sig=AOD64_13ssXGw4vvKZR6TXc0ySUcnUmj8Q&ctype=5&q=&ved=0ahUKEwjY36y3sPboAhUJtRoKHY1WD9gQwzwI3QE&adurl=

je me souviens que j'ai utilisé une fois, une bobine de fil de cerf volant fixé à l'arrière et que je déroulais avec l'avancement du voilier... j'utilisais cela à la plage en mer du nord

Il faut savoir se jeter à l'eau...

Bonsoir à tous ,
Je suis comme beaucoup j’utilise une canne à lancer avec au bout une espèce de crochet fait avec de la feuille de plomb.
Et j’en ai sauvé des bateaux , les miens et beaucoup des jouets de grands enfants .
Elle ne quitte jamais mes sorties .
Hubert

Magnifique image, Frahouat !

Bonjour amis de forum

Un ami Espagnol nous présente son catamaran de récupération universel (= même pour les sous-marins si équipés d'une plaque en métal).





Son hélice de propulsion aérienne et ses flotteurs lui permettent de se déplacer à la surface d'une eau encombrée d'herbes sans se prendre lui même dans ce genre de piège.

Le gamin à la nage derrière son jouet çà rappelle l'anecdote racontée par Pierre Paudeau: Il avait réalisé un bateau sur commande pour un amateur boulonnais (Boulogne sur Mer et pas Boulogne Billancourt) et proposé  une voilure réduite vu que le Pas de Calais est plus venté que le Luco...

L'acheteur, un gros prétentieux, rétorque qu'il est champion de natation de son canton et même de sa sous-préfecture et que , décidément, non, il veut la voilure de petit temps...Qui paie les violons du bal a le droit de choisir sa musique...et voilà le Paudeau équipé d'une voilure pour lacs suisses ...Ce qui devait arriver arriva, par un vent side-shore à peine frais, et le champion de natation dût , la rage au ventre, laisser son voilier filer vers le large après un essoufflement qui eut pu le noyer...(La Manche à la Nage c'est pour les vrais champions, Alain Bombard, alors interne à l'Hôpital de Boulogne a dû abandonner 2 fois à quelques ecablûres de la Perfide Albion , il est vrai que au début des années 50 il était maigre et que faute de combinaison de néoprène ,, il n'avait qu'un tartinage à la graisse de canard pour toute protection thermique)

Quelques semaines plus tard un riche yachtman anglais se présente dans la modeste échoppe de Pierre Paudeau, rue Visconti avec le coursier (qui portait, comme tous les paudeau la plaque constructeur avec l'adresse)...le Paudeau, flambant neuf et à la trajectoire imperturbable avait traversé la Manche et avait été repêché par ce plaisancier Grand Breton entre Ramsgate et Douvres...

Pour le Luco , faut pas trop se  frapper, même collé au socle du jet d'eau çà finit toujours par se décoller, l'important est que le bateau soit VRAIMENT insubmersible...et si c'est la calmasse , et que les gardiens sifflent la fermeture, on peut toujours se débrouiller avec 2 chaises métalliques, si on ne veut pas mouiller son grimpant.

Pour des plans d'eau moins commodes, rien ne vaut un paddle-board gonflable (dégonflé ce n'est pas plus encombrant qu'un gros voilier de bassin)