Le "Redoutable" (1876 – 1910)
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Claude Martinet
Didier44
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Re: Le "Redoutable" (1876 – 1910)
Bonsoir à tous et toutes ,
C’est assez vilain ce lattage , même s’il est bien formé je doute de sa résistance .
C’est assez vilain ce lattage , même s’il est bien formé je doute de sa résistance .
Hub92- Messages : 887
Date d'inscription : 20/11/2021
Re: Le "Redoutable" (1876 – 1910)
Bonjour amis du forum.
Peut-être s'agit-il d'un bateau de vitrine qui n'est pas destiné à naviguer ?
Mon navire devant naviguer mes virures seront enduites de résine et toilées puis peintes.
Peut-être s'agit-il d'un bateau de vitrine qui n'est pas destiné à naviguer ?
Mon navire devant naviguer mes virures seront enduites de résine et toilées puis peintes.
Régis4446- Messages : 680
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 64
Localisation : région Nantaise
Claude Martinet et Hub92 aiment ce message
Re: Le "Redoutable" (1876 – 1910)
Bonjour amis du forum
Ci-dessous notre petit point bimensuel, un travail principalement sur la constitution de la coque :
33 - Réduction d’un demi-remplisseur à la râpe. La plaque en métal protège les couples pendant l’opération.
34 - Bain des virures dans de l’alcool à brûler à fin de les assouplir avant leur pose. Une solution peu efficace, je lui préfère le cintrage à chaud avec mon décapeur thermique.
35 - Une virure cintrée au décapeur thermique sur deux cylindres
36 - La même virure une fois cintrée et prête à être collée sur ses couples
37 - Effilage de l’extrémité d’une virure entre deux cornières en métal.
38 - Les virures, au niveau de la poupe, sont maintenues en leur forme le temps de la prise de la colle par la pression de fortes pinces.
Et puisque je mets toujours en parallèle, vieille habitude chez moi comme un jeu de miroirs, l’histoire du vrai Redoutable avec ma propre aventure de constructeur de modèle réduit, voici ce que j’ai trouvé en parcourant Gallica :
« La France a été la première nation à lancer la construction d'un navire de guerre presque entièrement en acier. Cependant, rappelons encore une fois que l'acier, à cette époque, n'était toujours pas utilisable pour les plaques de blindage. Le blindage en fer forgé du Redoutable était complété par une partie de sa coque extérieure, également en fer plutôt qu'en acier. Mais l’acier produit était relativement « élastique », et non cassant, ce qui était une propriété très recherchée pour la structure. De plus, il avait une résistance supérieure à poids égal, permettant un poids supplémentaire gratuit pour une protection supplémentaire, et c'est ce qui rendait ce cuirassé unique.
C'est en 1871 que l'ingénieur maritime Louis de Bussy propose au ministre de la Marine le projet d'un cuirassé en acier, remplaçant le fer comme principal matériau de protection et de structure. Différentes épaisseurs d'acier ont été prévues selon les spécifications, réduisant ainsi le tirant d'eau. Les plans furent acceptés en 1873 et suivis d'une commande inscrite dans un ambitieux plan naval quinquennal, comprenant la classe Dévastation, le Courbet et les six navires côtiers des classes Tonnerre et Tempête. »
« Boulonnage des plaques des ponts. — La tenue des plaques de pont est assurée par des moyens analogues à ceux employés pour les plaques de flanc, quoique le genre de fatigue de ces boulons soit assez différent : les ponts ne peuvent guère être atteints que sous des incidences assez faibles, et les boulons, par suite, tendent à être cisaillés. Des études expérimentales faites pour le Tonnerre, qui a le premier en France reçu un pont blindé, de celles faites pour le Redoutable, sur lequel on a adopté les boulons en acier doux à filets trempés, on a déduit, pour les diamètres des boulons de plaques de pont, la formule suivante : »
Crédit « Cours de construction navale professé à l'École d'application du génie maritime, par A. Hauser,... 1886 »
Ci-dessous notre petit point bimensuel, un travail principalement sur la constitution de la coque :
33 - Réduction d’un demi-remplisseur à la râpe. La plaque en métal protège les couples pendant l’opération.
34 - Bain des virures dans de l’alcool à brûler à fin de les assouplir avant leur pose. Une solution peu efficace, je lui préfère le cintrage à chaud avec mon décapeur thermique.
35 - Une virure cintrée au décapeur thermique sur deux cylindres
36 - La même virure une fois cintrée et prête à être collée sur ses couples
37 - Effilage de l’extrémité d’une virure entre deux cornières en métal.
38 - Les virures, au niveau de la poupe, sont maintenues en leur forme le temps de la prise de la colle par la pression de fortes pinces.
Et puisque je mets toujours en parallèle, vieille habitude chez moi comme un jeu de miroirs, l’histoire du vrai Redoutable avec ma propre aventure de constructeur de modèle réduit, voici ce que j’ai trouvé en parcourant Gallica :
« La France a été la première nation à lancer la construction d'un navire de guerre presque entièrement en acier. Cependant, rappelons encore une fois que l'acier, à cette époque, n'était toujours pas utilisable pour les plaques de blindage. Le blindage en fer forgé du Redoutable était complété par une partie de sa coque extérieure, également en fer plutôt qu'en acier. Mais l’acier produit était relativement « élastique », et non cassant, ce qui était une propriété très recherchée pour la structure. De plus, il avait une résistance supérieure à poids égal, permettant un poids supplémentaire gratuit pour une protection supplémentaire, et c'est ce qui rendait ce cuirassé unique.
C'est en 1871 que l'ingénieur maritime Louis de Bussy propose au ministre de la Marine le projet d'un cuirassé en acier, remplaçant le fer comme principal matériau de protection et de structure. Différentes épaisseurs d'acier ont été prévues selon les spécifications, réduisant ainsi le tirant d'eau. Les plans furent acceptés en 1873 et suivis d'une commande inscrite dans un ambitieux plan naval quinquennal, comprenant la classe Dévastation, le Courbet et les six navires côtiers des classes Tonnerre et Tempête. »
« Boulonnage des plaques des ponts. — La tenue des plaques de pont est assurée par des moyens analogues à ceux employés pour les plaques de flanc, quoique le genre de fatigue de ces boulons soit assez différent : les ponts ne peuvent guère être atteints que sous des incidences assez faibles, et les boulons, par suite, tendent à être cisaillés. Des études expérimentales faites pour le Tonnerre, qui a le premier en France reçu un pont blindé, de celles faites pour le Redoutable, sur lequel on a adopté les boulons en acier doux à filets trempés, on a déduit, pour les diamètres des boulons de plaques de pont, la formule suivante : »
Crédit « Cours de construction navale professé à l'École d'application du génie maritime, par A. Hauser,... 1886 »
voguenmare, Eb85 et Hub92 aiment ce message
" Lz Redoutable ( 1876-1910 )
Bonsoir Didier , bonsoir à tous
Bonsoir Didier , oh grand sous-marinier devant l’éternel...... quelle maitrise ! quelle précision , quel tour de main ! cependant...... attention Didier , de ne pas t'attirer les foudres du Capitaine Némo , un long moment endormi mais qui , jaloux de ta dextérité de ton art , lancerai vers toi sa pieuvre géante par les ans apprivoisés ! bravo !! j'ai hâte de voir la suite !
Bien à toi Claude-Yves-Pierre
Bonsoir Didier , oh grand sous-marinier devant l’éternel...... quelle maitrise ! quelle précision , quel tour de main ! cependant...... attention Didier , de ne pas t'attirer les foudres du Capitaine Némo , un long moment endormi mais qui , jaloux de ta dextérité de ton art , lancerai vers toi sa pieuvre géante par les ans apprivoisés ! bravo !! j'ai hâte de voir la suite !
Bien à toi Claude-Yves-Pierre
Claude Martinet- Messages : 2175
Date d'inscription : 24/02/2015
Age : 76
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Didier44 et Hub92 aiment ce message
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