Le Swan

Bonjour Corwwin, toutes et tous,

Je reste admiratif devant vos connaissances et compétences requises pour une telle réalisation.

Un très grand bravo

C'est absolument remarquable, je serais bien incapable d'en faire autant, surtout pour la radio...

Pour le mât qui cintre, je pense qu'il aurait meilleure tenue avec le capelage des haubans pris à la même hauteur que l'étai de foc.

Pour le safran de gouvernail, il aurait peut être été possible de le compenser en mettant une partie de la surface située sous le skeg en avant de la mèche, moins d'efforts sur le servo de barre, mais çà aurait été un peu compliqué au niveau de la butée basse (crapaudine)

en tous cas superbe réalisation,compliments

Bonjour Corwwin, bonjour à toutes et à tous,
Avec un arrière si bien relevé il était probable que le premier gouvernail manque d'efficacité vu sa faible profondeur. Mais ce défaut a été facilement corrigé. Bravo pour cette très belle réalisation.

Bonjour Corwwin, bonjour à tous

Un grand merci pour ce magnifique reportage "de la bûche au voilier" et bravo pour ce très beau voilier : longue vie et belles navigations à Swan !

Bonjour Corwin et tous nos amis Bassinistes,

Un grand merci pour ce reportage circonstancié.
Le creusement de la buche en chêne a du être une épreuve dans la durée.... 
L'oeuvre de ta mini tronçonneuse?
Je suis sûr qu'il va tenir la mer et ravir son capitaine.

Bonjour à vous hardis navigateurs

La mini-tronçonneuse fait merveille pour creuser les coques. J'en ai 2, équipées chacune de 2 batteries. En opération continue, une batterie dure un peu moins de 10mn. Après la deuxième batterie, c'est le thermique du moteur qui se met en sécurité et le guide-chaîne qui chauffe. La charge étant assez longue et le refroidissement durant... un certain temps, je peux travailler environ 3/4 d'heure quasi sans discontinuer, ce qui permet de dégrossir sérieusement le travail. Il ne reste ensuite qu'à calibrer l'épaisseur des bordés et du fond, ce qui sollicite nettement moins la machine. Comme je ne voulais pas une bête de course hyper-optimisée en allant chercher les ultimes grammes, j'ai conservé une épaisseur de 7mm aussi constante que possible, ce qui explique les 700g de coque (avec un bois de densité ~0.7) Je pense qu'on pourrait arriver en-dessous de 600g avec une épaisseur de 5mm, et en-dessous de 500g avec une coque en paulownia. En-dessous de 6mm, la carène devient très souple et il faut prévoir une série de barrots pour qu'elle conserve sa forme sans vriller et que les vis du pont veuillent bien tomber en face des inserts.

J'ai dimensionné le premier gouvernail à l'oeil, sur des critères purements esthétiques, ce qui était une erreur monumentale. En effet, l'efficacité du safran dépend du carré de la vitesse et, aux allures que nous atteignons, il faut "une certaine surface" pour dévier efficacement le flux arrière et faire virer la coque. Il suffit de regarder un RG65 ou un IOM, qui sont autrement plus rapides que nos pataches de bassin, pour constater que le safran est largement surdimensionné par rapport à celui d'un bateau grandeur. Par ailleurs, vu les faibles efforts sur le safran, il n'est pas nécessaire de le compenser, et un nano-servo 9g suffit largement pour manipuler la barre. Au passage, on gagne 35g sur le poids du servo, ce qui est toujours bon à prendre.
Du coup et sans attendre les premiers essais de navigation, je m'en vais refaire des gouvernaux largement plus conséquents pour Merise et Paulo, qui sont en cours de finition.

Je suis bien d'accord avec toi, ces petits gouvernails cachés derrière un bustle font très british mais ne sont pas adaptés à vos voiliers de bassin.
Sur un voile "libre" ou l'on recherche la stabilité de route, les quilles "longues" apportent une stabilité certaine. Les quilles plus profondes, en lame de couteau peuvent générer de l'instabilité.
Sur un modèle RC, la stabilité de route est moins prégnante. La quille peut donc s'affiner. La surface mouillée ajouté par le safran peut être soustrait à la quille ou la portance est donnée par le profil plus que par la surface.
Il est possible de reprendre le bord d'attaque concave de quelques millis, et rendre concave le bord de fuite convexe de quelques millis pour garder l'équilibre.
Un bref ponçage reprendra le profil nacallerplusvite de la quille. L'opération peut se faire sans toucher à ton lest si bien incrusté.
Voilà pour le plaisir de couper en quatre l'architecture adaptée de nos jouets.
J'adore l'arrière large et porteur avec son élégant arrondi.

Assez d'accord avec ce qui vient d'être dit...et ne pas oublier qu'un faux safran fixe calé dans l'axe (éventuellement derrière un faux skeg), le plus en arrière possible est une excellente façon de redonner de la stabilité de route à un bateau qui en manque (Mes deux NILLOP et le Pen Duick VI en sont des exemples criants).

Je pense que le manque d'efficacité de la version courte vient aussi de la "ventilation" qui se produit à la gîte...il est assez haut perché vu la remontée de la voûte arrière et à la gîte il doit se produire des tourbillons entre extra et intrados, ou des bulles d'air qui passent entre coque et safran côté gîté qui nuisent au contrôle...il y avait tout un paragraphe là dessus dans le bouquin de Manfred Curry.

En Laser , qui a un petit safran (pour des raisons de prix et de hauteur du tableau arrière donc de taille des ferrures de tête) on en sait quelque chose...si on ne sort pas la viande à bloc pour rester à plat çà refuse d'abattre au moment d'enrouler la bouée au vent...et on ented fuser les noms d'oiseau et les gios jurons.