Le Glorieux

Adieu navire, bateau, bâtiment, embarcation, vaisseau, barque… Ici on parle sans « a ».

Bonjour chers forumistes

J’enduis le Glorieux d’epoxy. Puis « ponce ponce petit modéliste » si tu veux obtenir une coque bien lisse !



p.s. Merci pour tes compliments di*oulic. Excuses moi d’écrire ton nom de cette tournure. Je regrette de temps en temps d’utiliser une règle d’écriture qui me bride.

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Bonjour chers forumistes

C’est un peu stressé que je m’interroge : Le Glorieux est-il bien clôt ? Nul liquide ne doit y entrer. Vérifions-le.
Je perce un dernier trou (celui de l’entrée d’huile du tube moteur) et je trempe le LCVP le temps du test. Une ou deux minutes, inutile de trop imprégner un bois non protégé de peinture.



Zut de flute ! Une entrée d’Ô se révèle ! Encore du boulot pour trouver le lieu de l’entrée et concevoir une solution corrective.
Je vous tiens informé.

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Bonjour chers forumistes

Ouf ! Je viens de résoudre mon problème et je commence l’équipement de l’intérieur. C’est le servomoteur de direction qui m’occupe. Je lui construit un douillet logement en bois dur.



Une bonne chose de terminée !

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Bonjour chers forumistes

Un élément de poids pour qui veut donner un peu de vie sur un modèle réduit est d’y mettre des figurines.
Impossible d’en trouver de belles et bonnes qui soient vendues. Une solution : se procurer des figurines qui existent en boutique et les modifier ensuite.



Comme il est de surcroît impossible de trouver des figurines 1/18ème  (l’échelle du Glorieux) ce sont des fermiers en G (1 : 22,5), échelle plus souvent reprise, que je me procure. Pourquoi ces fermiers ? Disons pour leur couvre chef proche de celui de mes modèles.





Les futures modifs porteront surtout sur l’uniforme et ses couleurs.

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Bonjour chers forumistes

Le Glorieux se développe vite. Reprenons notre souffle le temps d’une pose. Régulièrement, pour illustrer mon projet, je propose de vous livrer quelques historiettes sur le monde héroïque d’un LCVP d’Indochine. Mon premier exercice est un petit texte qui illustre mes figurines (cf hier). Toutes mes histoires proviennent d’un livre (ci-dessous) :



Le livre est une bio et l’officier qui s’exprime ici quitte son poste en Indochine. Ses subordonnés viennent de lui offrir, en remerciement et souvenir, un présent. (cf p 288 - Bien sûr les lignes d’origine sont réécrites selon mon principe d’omission.)

« Nul besoin de remercier. Pour briser le silence je dois dire quelques mots où l’émotion perce bien que je m’en défende.
On lève les verres en l’honneur de nos proches, de nos couleurs, de notre devenir puis je remonte vers le pont. Le pied sur l’échelle je ne peux me retenir de jeter un œil derrière moi, de voir encore tous ces gosses qui, de si longs mois. ont occupés toutes mes pensées et reçus tous mes soins. Pour leur dire encore que nos liens sont toujours présents même si je les quitte. »



Les cinéphiles retrouveront (ci-dessus) une scène d’un célèbre film dont le titre, qui contient deux fois notre lettre interdite, ne peut être écrit ici.
C’est un peu flou et c’est très bien pour évoquer les choses révolues et le rêve.
Cette vue est choisie « pour quelque chose ». Le héros, qui donne le nom du film, fut le chef du Glorieux.

Trouverons-nous un forumiste pour nous donner le titre du film  

Le titre du film est




Bonne soirée

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Bonjour chers forumistes

(Esprits sensibles, quittez ce post. Les photos qui suivent sont belliqueuses et peuvent vous choquer   !).

Les cotes des figurines me permettent de fixer celles d’objets qu’on ne peut contourner sur un LCVP : tout ce qui est du monde défensif puisque Le Glorieux est un guerrier !

Ici l’élément premier, posé en tête du Glorieux, est un Oerlikon de 20 mm. Ses dimensions me font couper le bord du pont-levis que je juge trop élevé, une réduction fréquente sur un LCVP me disent mes documents. Grosse erreur ! Oublieux des cotes du futur hiloire, le pont-levis est devenu trop court. Me voici tel un crétin qui regrette son geste bien déçu d’une nouvelle et future correction…


Un modèle d’Oerlikon

Ce « gros fusil »  est construit de « bric et de broc ». Son tube et son bouclier en zinc soudé, son socle en buis tourné, le reste en pièces de Lego collées…


Le socle en buis


Vérif des dimensions et du « look » d’ensemble. Voyez le tireur, il semble peu commode hein ?


De curieux fermiers !

L’oerlikon terminé et peint. Me reste les deux FM de 7,7 derrière un bouclier sur les côtés.

Superbe et très.... réel. Je pense que les coiffures seront modifiées. 
Je mesure les difficultés rencontrées pour éviter cette voyelle.
Très bonne journée.

Merci pour ce propos et... votre effort pour me répondre (lettre interdite exclue).
De mon côté, souvent, je trouve l’exercice difficile et regrette mon choix.
Foutu engouement pour l’écrit qui me mène sur un chemin tortueux !

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Bonjour chers forumistes

Nous venons de construire hier un outil guerrier. Je propose de l’illustrer, comme je le fis pour mes figurines, depuis le livre évoqué précédemment.

Mon texte est toujours réécrit selon mon principe d’omission, me dire si je dois vous présenter le texte d’origine (p 107).

C’est encore le boss de l’esquif qui s’exprime.

« Me voici en quelques secondes près de l’Oerlikon.
- Héliès, tu vois ce gus  qui tient ce gros tube ?
Je pousse l’Oerlikon, de toutes mes forces, vers cette cible.
- Fou, lui !
Héliès le voit et tire trois obus de suite. Le tir est correct, Un peu de terre vole en poussière. Le gus coiffé de vert est couillu. Il reste et son RPG se pointe lentement vers nous.
Il est impossible qu’on se foire. C’est lui ou nous. Question de vitesse.
Héliès l’emporte de peu. Son deuxième tir est excellent. Le viet tombe et soulève un petit flocon gris, derrière une lumière rouge.
Ses potes se montrent juste un peu pour nous tirer dessus. C’est bien. Leur piège est soigné. Le premier RPG liquidé il semble que ses voisins se décident pour le venger. En quelques secondes le boxon rugit. Les explosions de nos 20 mm et les tirs de nos ennemis, tout voltige en de furieux croisés, entre les longues herbes des rives. »

Retour next time sur l’évolution du Glorieux et, pour être précis, sur son équipement interne.

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Bonjour chers forumistes

L’enveloppe du Glorieux est terminée, l’encombrement des éléments internes peut être vérifié. C’est le moteur que je teste le premier.



Le moteur est un brushless d’une pose simple et d’un super rendement. Il est fixé entre deux équerres.
Je pense l’occulter sous le toit d’une guitoune. Ci-dessous le modèle que j’entends (plus ou moins) copier.

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Bonjour chers forumistes

Le menu des jours qui viennent est fixé : construction des pont, hiloire, porte et fond.
Ce lundi 27 septembre, levé potron minet, je colle le pont sur les côtés.
Rien de compliqué si ce n’est que je me vois encore enduire, poncer, enduire, poncer etc…

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Je reviens sur le moteur. Ci-dessous un petit texte qui illustre les ennuis fréquents de cet objet. (p 70 de mon livre).

« Les LCVP ont bien bossé, moteur et hélice s’en ressentent. Les ouvriers font un bruit d’enfer. L’ingénieur réfléchit et les gus qui ruissellent de sueur, trempés d’huile et de fuel, le contemplent inquiets et curieux. Comment s’en tirer ? En bout de course, on renonce. Dorel, notre chef ingénieur, vient me le dire, décoiffé, le nez couvert d’huile. »

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Bonjour chers forumistes




Le pont derrière le futur roof est terminé. Il peut s’ôter pour une éventuelle intervention sur le servo moteur de direction. Ce pont, nul besoin de le viser, il tient de son propre poids. J’interpose juste une feuille pour éviter qu’il ne se colle le temps d’une pose d’un enduis de finition (ci-dessus) Le joint entre pont et coque doit rester le plus discret possible.



Sur cette dernière photo vous noterez que les hiloires sont présents.
Quelques mots sur leur pose. Mon premier boulot fut de virer les renforts des couples puis de coller les hiloires sur lesquels seront fixés, ultérieurement, le réduit blindé qui supporte le toit. Rien de compliqué.

Didier : a tu calculé l'épaisseur du blindage, à l'échelle de ton bateau bien sur ? (hé m...e, j'ai encore tapé 6 a, non, 8 )

Bonjour Michel

L'exercice est difficile, hein ! Pour mon projet post-Glorieux, c’est décidé : exit toute coquetterie d’écriture. Ouf !

En ce qui concerne les zones blindées, je pense simplement les évoquer, peu m’importe de respecter les cotes précises.

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Bonjour chers forumistes

Je viens de noter un oubli : évoquer l'étirement du sommet du pont-levis (l'hiloire fut posé ensuite).
Je m'y perds avec toutes ces photos !



J’y colle des renforts extérieurs en copie d’une photo (ci-dessous)



Ce qui nous donne



(Un des renforts me semble bien mince…)

Terminons – une petite coutume, mon petit bonheur – sur une ligne réécrite de « mon » livre (P. 29) qui illustre le sujet du jour (le « pont-levis »).

« Les portes des trois LCVP tombent en un bruit d’enfer. Plus besoin d’être discret, nous sommes repérés et nous devons nous presser.»

BdeB a écrit:Didier : a tu calculé l'épaisseur du blindage, à l'échelle de ton bateau bien sur ? (hé m...e, j'ai encore tapé 6 a, non, 8 )

Il faut en profiter : il y a un stock formidable de "a" mis à l'écart par Didier !

Quel artiste, aussi bien en construction qu'en exercices littéraires : bravo encore

Didier44 a écrit:

Ce qui nous donne



(Un des renforts me semble bien mince…)

Voici qui est corrigé !  

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Bonjour chers forumistes

Hier nous évoquions les renforts d’une porte, cette nuit je vous présente les renforts de membrure. (Nul besoin de solidifier le Glorieux, c’est juste pour moi une réponse esthétique). Jusqu’où poser les renforts ? Inutile de coller ceux qui seront occultés sous le réduit qui doit couvrir le pont. Donc, quelles dimensions pour le réduit ?



Ces dimensions… Mon Glorieux est si petit. Comment put-il héberger de si nombreuses personnes et un si volumineux équipement guerrier ?
Tout ceci me renvoit vers le récit d’un officier blessé qu’un LCVP secouru. Je vous livre mon texte (réécrit comme toujours) et vous trouverez celui d’origine si vous utilisez ces mots sur Google « Souvenirs d’Indochine du colonel René M. » p.48

« Je me souviens très peu de mon périple sur le LCVP venu me prendre. Je suis profondément blessé, mes vomissements m’ont vidé et en cours de route un des hommes du bord se dévoue. Il me donne le fluide de ses veines, ses hémoglobines me rendent vie. Comment cette chose fut-elle possible sur un esquif si minuscule dépourvu d’instruments compliqués ? »

Et l’officier blessé reprend plus loin :

« Qui fut cet homme, je l'ignore. Son geste, reflet du devoir vécu entre tous les guerriers d’Indochine, me surpris peu. »

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Bonjour chers forumistes

Le fond, du moins celui qui se voit (je veux dire celui où se pose l’Oerlikon), doit être soigné. Je le construis en trois blocs. Les deux sur le côté sont fixes et creusés d'une feuillure. Celui du milieu se relève. Une nécessité pour qui veut poser un lest entre coque et fond.



Ci-dessus, le fond ôté. Notez les coulures de résines sur le bois. Elles sont moches ? On s’en moque, elles resteront invisibles.



Bien sûr, je dois combler quelques petits jours entre le fond et les renforts. Une bricole

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Bonjour chers forumistes

Le réduit sur le pont est un élément qu’on rencontre presque tout le temps sur un LCVP d’Indochine.
J’hésite pour le toit. Toile ou bois ? Les deux se rencontrent. Le CTP me semble plus solide et le tissu plus chouette. Lequel choisir ?

Puisqu’on évoque une toile, je reprends un petit texte qui illustre cet élément. Voir :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48026205.r=LCVP%20indochine%20r%C3%A9cit?rk=278971;2

« Difficile de concevoir les conditions de vie extrêmes de ces hommes.
Pensons ce que fut leur existence sur un LCVP couvert d’une simple toile comme minimum de protection. »



Quoiqu’il en soit, le toit retenu est ouvert pour le demi-corps du pilote, (sinon du timonier ? ou mieux encore du boss du Glorieux ?) Ce choix me permet d’utiliser une tête et les membres supérieurs d’une figurine qui dorment chez moi : un reste de construction (le Revolver pour être précis).



Un bout de bois tendre, un peu de Green Stuff et c’est joué ! Me voici riche d’une nouvelle figurine (ou presque : une demie figurine) : disons, le big boss du Glorieux et son couvre-chef. Mon équipe s’étoffe.

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Bonsoir chers forumistes

Cette fois nous évoquerons les trucs utiles pour se friter. ;-)
Les photos de LCVP nous montrent deux types de FM (souvent des Browning 7,6). L’un derrière une demi tourelle ronde, le second sous un roide bouclier.
Je construis le premier type depuis des éléments d’un vieil émetteur rc et le dernier en feuilles de zinc soudées. Un peu de peinture et le tour est joué.
Je prévois, en plus de l’Oerlikon de 20 mm, cinq de ces engins qui ceintureront le réduit. Le Glorieux devient un foudre de guerre ! ;-)



Ceci dit, je me rends compte que je me présente tel un gros type belliqueux. Nombre de mes engins sont équipés de tubes qui tirent des obus. Si vous jetez un œil sur mes écrits sur notre forum, vous trouverez : 1 pour mon Revolver, 1 pour le punk, 6 pour le Glorieux, 3 pour le gros à éperon. Et on en trouve même sur mes submersibles! (voir celui de mon Prof. Cf https://voiliercanotancien.forumactif.org/t824-le-professeur-aronnax#6674 )

Si Michel, qui me fréquente depuis longtemps, peut intervenir ici pour vous dire que je suis un gentil !….

Adieu navire, bateau, bâtiment, embarcation, vaisseau, barque, canonnière… Ici on parle sans « a ».

Bonjour chers forumistes

Je viens de commencer le réduit blindé. L’ensemble est peu compliqué. Les murs de 5 mm sont percés d’un chemin pour les défenses (cinq FM protégés derrière leur bouclier). Les murs sont moches et je m’en moque un peu, ils seront couverts d’une toiture, les intérieurs ne se verront plus et les extérieurs seront peints.

Des photos, comme celle du dessous, sont riches d’enseignements. En exemple les bonhommes qui me donnent les dimensions du réduit et le style du toit.






Ci-dessus pose d’un toit en bristol pour voir.

« Le LCVP est notre demeure : on y vit, bouffe, bois, dort tous ensemble. Nos missions : protéger les postes, suivre les jonques, soutenir nos troupes : Légion et Colo. Les moments de repos sont brefs, nous sommes toujours sur le « qui vive » : les tirs des viets sont fréquents."
Cf http://memoiresetphotos.free.fr/Guerre-Indochine/Indochine-2.html