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Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 3:27
Bonjour à vous hardis navigateurs
Tout est parti de là, en 89.
Il y a aussi quelques casse-cou qui tentent des expériences intéressantes, comme ici
mais ce genre de performance me sera à jamais inaccessible, vu mon niveau de ski, et mes testicules n'ont pas la taille suffisante pour ce genre de sport.
En ce printemps 2020, tout est inhabituel et notre quotidien est cul par-dessus tête. Ca ne change pas grand'chose pour moi qui sors peu, il faut simplement que je me fasse un bon de sortie pour aller chercher le pain. La fois d'avant, c'était le surveillant général du lycée qui l'avait signé...
Quoi qu'il en soit, confinement ou pas, le temps est venu de finaliser les projets qui me trottent dans la tête, certains depuis plus de 20 ans. Grâce à internet, aux Chinois qui fabriquent de tout pour (presque) rien et à la baie, qui est un magasin de jouets ouvert 24/24 avec un choix infini, nous avons accès maintenant à du matériel sophistiqué à des prix abordables. Ceci ouvre le champ des possibles et rend matérialisables les idées les plus farfelues, auxquelles on n'osait même pas rêver il y a 10 ans. On vit une époque formidable, comme disait le regretté Reiser.
Tout est parti de là, en 89.
Pour les nostalgiques, la séquence complète est ici :
Bien sûr, c'est du cinéma, la séquence est truquée et ça ne peut pas marcher en vrai.
Ca, c'était vrai en 89. Depuis, on a fait d'énormes progrès et on peut maintenant imaginer les choses les plus folles, qui fonctionnent plus ou moins bien :
Il y a aussi quelques casse-cou qui tentent des expériences intéressantes, comme ici
mais ce genre de performance me sera à jamais inaccessible, vu mon niveau de ski, et mes testicules n'ont pas la taille suffisante pour ce genre de sport.
Dernière édition par Corwwin le Ven 1 Mai - 4:04, édité 4 fois
Corwwin- Messages : 769
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Re: Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 3:32
Des gens sérieux ont pris l'affaire en main et se sont investis dans divers développements, et on peut maintenant acheter des produits industrialisés, fiables et éprouvés.
Voici donc un surf à moteur
Ca n'est pas impressionnant à première vue, mais c'est pas du matériel de rigolo, faut être un vrai homme pour dompter la bête.
Voici donc un surf à moteur
Ca n'est pas impressionnant à première vue, mais c'est pas du matériel de rigolo, faut être un vrai homme pour dompter la bête.
D'accord, ça coûte 15 000 €, mais on peut atteindre 50 km/h grâce aux 24 kW de l'engin, avec une autonomie d'une demi-heure. Et c'est tout électrique ! Pas mal, non? Dommage que ces jouets ne soient plus de nos âges (et largement au-dessus de nos moyens).
Dernière édition par Corwwin le Ven 1 Mai - 4:06, édité 2 fois
Corwwin- Messages : 769
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Re: Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 3:36
Certains sont aussi beaux que des Riva
Et la dernière génération ne glisse plus sur l'eau, elle vole au-dessus.
D'autres sont beaucoup plus rustiques, mais fonctionnent quand même plutôt pas mal.
Et la dernière génération ne glisse plus sur l'eau, elle vole au-dessus.
Dernière édition par Corwwin le Ven 1 Mai - 4:08, édité 2 fois
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Re: Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 3:39
Quel rapport avec nos petits bateaux de bassin ? me direz-vous. J'y viens.
En supposant que des vénérables maisons comme Jep ou Hornby n'aient pas disparu, si leur service R & D avait appliqué à leur gamme les dernières technologies disponibles et qu'ils aient embauché une paire de jeunes designers, leurs modèles 2020 auraient pu ressembler à ça :
Flotteurs : longueur 280 mm - maître bau 43 mm
Propulsion : 2 hydrojets Ø 18.
Radiocommande Flysky 2.4 gHz 2 voies
Version Loisir
Coque et skis en résine polyester armée
2 moteurs à balais taille 280 à refroidissement liquide
Alimentation : 2 batteries Lipo 2S 5000 mAh – Contrôleur 30 A
Poids estimé : 1.1 kg en ordre de marche, dont 480 g de batteries.
Version Luxe
Coque et skis en acajou moulé
2 moteurs brushless Turnigy XK 2845 1980 Kv 800W à refroidissement liquide
4 batteries Lipo 2S 5000 mAh – Contrôleur 90 A
Poids estimé : 1.9 kg en ordre de marche, dont 960g de batteries
Pour offrir la moindre résistance dans l'eau, les flotteurs sont issus d'un profil NACA 0015.
Pour offrir la moindre résistance dans l'air, le bras de liaison est profilé et la coque est issue d'un profil NACA 0008
L'absence de gouvernail réduit encore la traînée et, à pleine vitesse, seule la semelle des skis est en contact avec l'eau.
La forme arrondie du pont permet de gagner l'espace nécessaire pour loger les batteries, mais surtout je trouve que c'est beaucoup plus élégant, même si c'est un peu ouvrageux à réaliser.
En supposant que des vénérables maisons comme Jep ou Hornby n'aient pas disparu, si leur service R & D avait appliqué à leur gamme les dernières technologies disponibles et qu'ils aient embauché une paire de jeunes designers, leurs modèles 2020 auraient pu ressembler à ça :
Canot de course Trident.
Longueur : 500 mm Largeur maxi : 216 mm. Coque centrale : maître bau 82mmFlotteurs : longueur 280 mm - maître bau 43 mm
Propulsion : 2 hydrojets Ø 18.
Radiocommande Flysky 2.4 gHz 2 voies
Version Loisir
Coque et skis en résine polyester armée
2 moteurs à balais taille 280 à refroidissement liquide
Alimentation : 2 batteries Lipo 2S 5000 mAh – Contrôleur 30 A
Poids estimé : 1.1 kg en ordre de marche, dont 480 g de batteries.
Version Luxe
Coque et skis en acajou moulé
2 moteurs brushless Turnigy XK 2845 1980 Kv 800W à refroidissement liquide
4 batteries Lipo 2S 5000 mAh – Contrôleur 90 A
Poids estimé : 1.9 kg en ordre de marche, dont 960g de batteries
Pour offrir la moindre résistance dans l'eau, les flotteurs sont issus d'un profil NACA 0015.
Pour offrir la moindre résistance dans l'air, le bras de liaison est profilé et la coque est issue d'un profil NACA 0008
L'absence de gouvernail réduit encore la traînée et, à pleine vitesse, seule la semelle des skis est en contact avec l'eau.
La forme arrondie du pont permet de gagner l'espace nécessaire pour loger les batteries, mais surtout je trouve que c'est beaucoup plus élégant, même si c'est un peu ouvrageux à réaliser.
Dernière édition par Corwwin le Ven 1 Mai - 9:13, édité 1 fois
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Re: Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 3:50
Et comment qu'on fait pour tourner si ya pas de gouvernail?
Dans les jouets chinois à bas prix, l'un des moteurs est stoppé pour tourner. Simple, efficace et pas cher. Mais intellectuellement peu satisfaisant.
La solution adoptée est celle des skieurs, qui prennent les virages sans l'aide de gouvernail (qui d'ailleurs ne fonctionnerait pas dans la neige). On va donc prendre du carre dans l'eau et pas dans la poudreuse, mais le résultat est le même.
Au pire, si le rayon de braquage est trop grand, on pourrait mixer la commande des moteurs avec celle de direction, mais il serait nécessaire dans ce cas d'utiliser une RC un peu sophistiquée et non le modèle bas de gamme que j'ai, et surtout d'installer 2 contrôleurs, ce qui pose souci dans l'espace exigu de la coque.
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Re: Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 3:54
Voici le détail des entrailles de la bête
Le moteur attaque directement l'arbre du jet avec un manchon rigide. L'alimentation électrique et le refroidissement du contrôleur passent à l'intérieur du bras, et l'écope sert à alimenter le serpentin du moteur et le circuit d'eau du contrôleur. Il y a deux entrées à ce circuit sur le contrôleur, ce qui tombe merveilleusement bien puisque nous avons deux flotteurs. La symétrie, chère aux canons de la beauté classique et aux jardins à la française, est respectée, ce qui nous apaise l'âme.
L'écope est fabriquée à partir d'un coude de plomberie recoupé sur lequel on a soudé quelques morceaux de laiton de 10/10. Le serpentin est en tube laiton 3x4, recuit puis formé à la main sur un mandrin. Le tube plastique est un morceau de tuyau d'aquarium qui me reste du temps où j'élevais des poissons dans le salon.
Le moteur attaque directement l'arbre du jet avec un manchon rigide. L'alimentation électrique et le refroidissement du contrôleur passent à l'intérieur du bras, et l'écope sert à alimenter le serpentin du moteur et le circuit d'eau du contrôleur. Il y a deux entrées à ce circuit sur le contrôleur, ce qui tombe merveilleusement bien puisque nous avons deux flotteurs. La symétrie, chère aux canons de la beauté classique et aux jardins à la française, est respectée, ce qui nous apaise l'âme.
L'écope est fabriquée à partir d'un coude de plomberie recoupé sur lequel on a soudé quelques morceaux de laiton de 10/10. Le serpentin est en tube laiton 3x4, recuit puis formé à la main sur un mandrin. Le tube plastique est un morceau de tuyau d'aquarium qui me reste du temps où j'élevais des poissons dans le salon.
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Corwwin- Messages : 769
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Re: Délire printannier
par Corwwin Ven 1 Mai - 4:00
En ouvrant le capot, on s'aperçoit que les batteries occupent tout l'espace disponible.
Ceci est la version musclée avec 1 600W sous le capot, un contrôleur 120A et 4 batteries 2S de 5000 mAh. Le proto sera fabriqué sur des bases moins extrêmes, avec les moteurs à balais standard montés sur les jets lors de leur achat, deux batteries et un contrôleur moins monstrueux, mais qui exige quand même une circulation d'eau pour ne pas s'échauffer le sang dans un espace aussi confiné. Il n'y a pas d'aération, pour que le bateau reste étanche même en cas de retournement. Les seules entrées d'eau potentielles se situent au niveau des fils et du circuit d'eau, ce qui est facilement gérable.
Je profiterai aussi de la construction du proto pour me lancer dans le bois moulé, technique qui me tente depuis longtemps.
On pourrait également envisager une version XTREM pour aller chercher des records, avec une structure carbone-epoxy, des moteurs de 3, 4 kW ou plus* entraînant des hydrojets de 40 ou 50mm, des ailerons sur le bras pour gérer l'assiette et ne pas s'envoler et un circuit d'eau sans écopes, mais on tombe dans une autre dimension qui s'éloigne vraiment trop des canots de bassin et on explose le budget, faut savoir rester raisonnable.
La partie réflexion étant achevée, il ne me reste plus qu'à me mettre à l'ouvrage entre deux rénovations de voiliers, histoire de vérifier si la réalité a la gentillesse de se conformer à mes théories.
D'ailleurs, il est temps que j'aille m'occuper de Jane Doe, dont je vous narre l'histoire dans un autre post.
* La puissance nécessaire variant grosso modo avec la puissance 4 de la vitesse, on arrive très vite à des monstruosités pour gagner quelques m/s. Pour info, les électriques les plus rapides se disputent le record du monde aux alentours de 280 km/h, on frôle le missile entrant dans la catégorie A2 des armes de guerre. Si on veut aller au-delà, il faut passer aux turbines à gaz, mais on ne joue plus dans la même cour. Le record du monde en maquette volante est au-delà des 740 km/h, avec un jet à turbine.
Il reste juste assez d'espace pour glisser le contrôleur sous la batterie avant.
Ceci est la version musclée avec 1 600W sous le capot, un contrôleur 120A et 4 batteries 2S de 5000 mAh. Le proto sera fabriqué sur des bases moins extrêmes, avec les moteurs à balais standard montés sur les jets lors de leur achat, deux batteries et un contrôleur moins monstrueux, mais qui exige quand même une circulation d'eau pour ne pas s'échauffer le sang dans un espace aussi confiné. Il n'y a pas d'aération, pour que le bateau reste étanche même en cas de retournement. Les seules entrées d'eau potentielles se situent au niveau des fils et du circuit d'eau, ce qui est facilement gérable.
Je profiterai aussi de la construction du proto pour me lancer dans le bois moulé, technique qui me tente depuis longtemps.
On pourrait également envisager une version XTREM pour aller chercher des records, avec une structure carbone-epoxy, des moteurs de 3, 4 kW ou plus* entraînant des hydrojets de 40 ou 50mm, des ailerons sur le bras pour gérer l'assiette et ne pas s'envoler et un circuit d'eau sans écopes, mais on tombe dans une autre dimension qui s'éloigne vraiment trop des canots de bassin et on explose le budget, faut savoir rester raisonnable.
La partie réflexion étant achevée, il ne me reste plus qu'à me mettre à l'ouvrage entre deux rénovations de voiliers, histoire de vérifier si la réalité a la gentillesse de se conformer à mes théories.
D'ailleurs, il est temps que j'aille m'occuper de Jane Doe, dont je vous narre l'histoire dans un autre post.
* La puissance nécessaire variant grosso modo avec la puissance 4 de la vitesse, on arrive très vite à des monstruosités pour gagner quelques m/s. Pour info, les électriques les plus rapides se disputent le record du monde aux alentours de 280 km/h, on frôle le missile entrant dans la catégorie A2 des armes de guerre. Si on veut aller au-delà, il faut passer aux turbines à gaz, mais on ne joue plus dans la même cour. Le record du monde en maquette volante est au-delà des 740 km/h, avec un jet à turbine.
Dernière édition par Corwwin le Sam 2 Mai - 2:36, édité 1 fois
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Re: Délire printannier
par voguenmare Ven 1 Mai - 10:25
Bonjour,Corwwin a écrit:Certains sont aussi beaux que des RivaD'autres sont beaucoup plus rustiques, mais fonctionnent quand même plutôt pas mal.
Et la dernière génération ne glisse plus sur l'eau, elle vole au-dessus.
Encore des engins "propres" à troubler la quiétude des bords de mer comme le font délà les jet-skis et flyboards.
voguenmare- Messages : 1849
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Re: Délire printannier
par LASEROLOGUE Ven 1 Mai - 14:01
Quand j'avais 10 ans j'ai collé un cox d'avion (à hélice aérienne) sur une petite vedette DMI de 40 Cm (ele a boucané les oreilles de tout le luco et chaviré comme le pitalugue de Pagnol par couple de renversement avant que je ne la stabilise avec une quille plombée)
Après elle a fait quelques runs corrects, rechaviré et tordu la bielle quand l'eau est rentrée par les lumières du moteur...
Puis j'ai collé un mini réacteur Graupner Jetex à propergol solide (en principe destiné à une maquette volante de Super étendard de 40 Cm ) sur une petite vedette jouet en plastique dont les hors bord électriques avaient pris la rouille en à peine 2 mois...çà marchait assez bien mais très vite pour des histoire de normes les fusées Jetex ont été retirées du marché etplus moyen de retrouver les pastilles de propulsion ....mais d'après mes vieux MRB, dans les années 50 la maison Ruggiéri vendait des fusées à poudre spéciales pour maquettes , beaucoup plus puissantes que le minuscule jetex.
Pour les panches à foil je me suis fait refiler un des premiers Kerfoil (utilisable mais trop haut et trop souple monté sur une planche de funboard et (à 60 ans passés) j'ai tenté le coup ...c'est génial quand çà marche, pas de clapot,on file à toute allure avec assez peu de vent mais on est sur le fil du rasoir et à la moindre faute de pieds on se rétame violemment...en plus dès que le vent atteint 15 - 18 noeuds, une planche de funboard classique va tout aussi vite , voire plus...
Il paraît que depuis 3 ans existent des nouveaux foils plus tolérants et moins chers (800€ quand même rien que pour le foil)...je me tâte...
Après elle a fait quelques runs corrects, rechaviré et tordu la bielle quand l'eau est rentrée par les lumières du moteur...
Puis j'ai collé un mini réacteur Graupner Jetex à propergol solide (en principe destiné à une maquette volante de Super étendard de 40 Cm ) sur une petite vedette jouet en plastique dont les hors bord électriques avaient pris la rouille en à peine 2 mois...çà marchait assez bien mais très vite pour des histoire de normes les fusées Jetex ont été retirées du marché etplus moyen de retrouver les pastilles de propulsion ....mais d'après mes vieux MRB, dans les années 50 la maison Ruggiéri vendait des fusées à poudre spéciales pour maquettes , beaucoup plus puissantes que le minuscule jetex.
Pour les panches à foil je me suis fait refiler un des premiers Kerfoil (utilisable mais trop haut et trop souple monté sur une planche de funboard et (à 60 ans passés) j'ai tenté le coup ...c'est génial quand çà marche, pas de clapot,on file à toute allure avec assez peu de vent mais on est sur le fil du rasoir et à la moindre faute de pieds on se rétame violemment...en plus dès que le vent atteint 15 - 18 noeuds, une planche de funboard classique va tout aussi vite , voire plus...
Il paraît que depuis 3 ans existent des nouveaux foils plus tolérants et moins chers (800€ quand même rien que pour le foil)...je me tâte...
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Re: Délire printannier
par LASEROLOGUE Ven 1 Mai - 14:16
Après , pour la direction en inclinant les flotteurs et en carvant dans l'eau, j'ai un doute , il faut vraiment que le rail intérieur au virage morde dans l'eau et que l'extérieur soit dégagé, il faudrait peut être un ballast transversal sur rail (il y a ça sur le Porte avions Charles de Gaulle mais pas pur faire des virages carvés).
En plus le virage carvé par prise de rail c'est uniquement à grande vitesse...en planche à voile c'est l'inverse qui se produit quand on navigue tranquillou en mode archimédique : on penche à droite et çà tourne à gauche par le bon vieil effet "banane" de la déformation de carène...
C'est vrai que les délires c'est sympa, dans un vieux MRB ils avaient publié une lettre d'un modélistes russe (Mr Novikoff) qui prétendait pouvoir faire aller à 40 noeuds un catamaran modèle réduit: les 2 flotteurs étaient comme des mini torpilles ventrues avec à l'arrière une hélice et toute lapointe avant tournant en sens inverse avec une sorte de vis d'archimède autour du cône d'étrave...
Pas sûr que le but recherché ait été atteint mais il existe des torpilles russes (les CHKVAL) qui annulent la résistance de l'eau : leur moteur fusée crache vers l'arrière, mais aussi un peu vers l'avant et latorpille missile avance à 400 Km/ h dans une bulle de gaz qu'elle crée elle même...
En plus le virage carvé par prise de rail c'est uniquement à grande vitesse...en planche à voile c'est l'inverse qui se produit quand on navigue tranquillou en mode archimédique : on penche à droite et çà tourne à gauche par le bon vieil effet "banane" de la déformation de carène...
C'est vrai que les délires c'est sympa, dans un vieux MRB ils avaient publié une lettre d'un modélistes russe (Mr Novikoff) qui prétendait pouvoir faire aller à 40 noeuds un catamaran modèle réduit: les 2 flotteurs étaient comme des mini torpilles ventrues avec à l'arrière une hélice et toute lapointe avant tournant en sens inverse avec une sorte de vis d'archimède autour du cône d'étrave...
Pas sûr que le but recherché ait été atteint mais il existe des torpilles russes (les CHKVAL) qui annulent la résistance de l'eau : leur moteur fusée crache vers l'arrière, mais aussi un peu vers l'avant et latorpille missile avance à 400 Km/ h dans une bulle de gaz qu'elle crée elle même...
LASEROLOGUE- Messages : 1546
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Tire-au-flan- Messages : 2452
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Re: Délire printannier
par LASEROLOGUE Ven 1 Mai - 19:20
Le foil c'est pas si nouveau ...les hydrofoils condor desservaient Jersey et Guernesey dans les années 60 (je l'ai pris avec mon père pour allerfaire une croisière de qq jours sur le voilier du club des mazières) C'était des Supramar PT50 avec deux monstrueux moteurs MTU Mercèdès , il y a encore une de ces antiquité sur le lac de Garde , ila été préservé par l'eau douce...
L'ennui c'est qu'à marée basse ce coursier ne pouvait pas accoster à St Malo, on embarquait sur une petite vedette promène couillons du côté du phare du Grand Jardin
dans le film de James Bond Opération Tonnerre (1966?) il y a le petit frère (le supramar PT20 ) qui sert de Yacht au méchant espion Largo et qui explose dans une apocalypse de flammes à la fin.
Dans ma collec de MRB vintage il y a un modéliste normando breton qui avait fait un modèle des Condor (rebaptisé Flèche d'Emeraude) il avait allégé le modèle à bloc , beaucoup expérimenté sur les foils (le modèle faisait presque 1M80) et pour la propulsion , il avait mis carrément une cavalerie d'enfer : un moteur de mobylette de 1,8 CV avec variateur à courroie et boîte d'engrenages pour faire fonctionner les deux hélices....et çà marchait apparamment...
L'ennui c'est qu'à marée basse ce coursier ne pouvait pas accoster à St Malo, on embarquait sur une petite vedette promène couillons du côté du phare du Grand Jardin
dans le film de James Bond Opération Tonnerre (1966?) il y a le petit frère (le supramar PT20 ) qui sert de Yacht au méchant espion Largo et qui explose dans une apocalypse de flammes à la fin.
Dans ma collec de MRB vintage il y a un modéliste normando breton qui avait fait un modèle des Condor (rebaptisé Flèche d'Emeraude) il avait allégé le modèle à bloc , beaucoup expérimenté sur les foils (le modèle faisait presque 1M80) et pour la propulsion , il avait mis carrément une cavalerie d'enfer : un moteur de mobylette de 1,8 CV avec variateur à courroie et boîte d'engrenages pour faire fonctionner les deux hélices....et çà marchait apparamment...
LASEROLOGUE- Messages : 1546
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Re: Délire printannier
par Corwwin Sam 2 Mai - 1:22
Bonjour à vous hardis navigateurs
Surtout pasIl faut monter ce beau projet sur foils !
Le but est de glisser sur l'eau et non de voler au-dessus. Une fois atteinte la vitesse qu'il faut pour glisser, la différence avec un foil se joue sur la surface mouillée (freinage proportionnel à la vitesse) et l'effort de pénétration (proportionnel à la surface frontale et au carré de la vitesse) et je ne suis pas sûr que le foil soit gagnant en terme de traînée globale. Dans notre cas, la surface frontale devant pénétrer l'eau se résume à la largeur des patins multipliée par leur enfoncement en mode glisse, ce qui ne devrait pas représenter grand chose.
Sur eau lisse, il ne devrait pas y avoir trop de souci et l'engin devrait glisser comme un pet sur une toile cirée, selon l'expression consacrée. La grosse inconnue est le passage dans le clapot, qui à notre échelle devient imposant à la moindre petite risée. En supposant un canote de 10m lancé à 80 km/h dans des trains de vagues de 1m, on aura une idée de ce que va subir notre coursier dans des vaguelettes de 5 cm, même si les lois de similitude ne peuvent pas s'appliquer (C'est comme ça que Didier Pironi est mort).
Va-t-il élégamment passer d'une crête à l'autre dans son élan, ou taper lourdement jusqu'à se disloquer? Seuls les essais pourront le révéler.
Les foils font l'objet d'un autre projet. J'ai une solution aboutie (sur le papier, s'entend), je réfléchis à une autre voie après m'être dit qu'un foil motorisé n'est après tout qu'un avion qui navigue dans l'eau et pas dans l'air. A peu de chose près, les lois de comportement doivent bien être les mêmes, si ce n'est que l'eau est 800 fois plus lourde que l'air et qu'elle s'obstine à être terriblement incompressible. D'où l'idée d'un avion sous-marin qui porterait sur son dos une coque qu'il maintiendrait, grâce à une navigation à profondeur appropriée et maîtrisée, à une hauteur judicieuse au-dessus de la surface. En gros, un garçon de café sous-marin "de course" qui garderait son plateau au sec, ou un nageur de combat nageant (très vite) sur le dos pour transporter une boîte d'allumettes sans la mouiller, pour ne pas subir les foudres de son commandant qui attend son retour pour allumer un cigare.
Tout ça fait partie d'un post séparé que je prépare sur mes autres délires.
Corwwin- Messages : 769
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Re: Délire printannier
par LASEROLOGUE Sam 2 Mai - 11:18
Dans le genre délire, les racers 3 points tournant au pylône avec câble et patte d'oie avec des moteurs thermiques n'avaient pas de foils et ils allaient très vite (je ne sais pas si çà existe encore) dans les 160 Km/h ...de même les planches à voile funboard , dès que le vent monte un peu vont plus vite que les Kiteboards...
Le problème du Foil c'est que çà se passe à l'interface de deux milieux tyrès différents (air et eau) dont le second est très agité...ce n'est pas pour rien que les hydrofoils sont nés sur les lacs . J'ai visité le musée d'aviation militaire italien (qui n'a pas l'air militaire du tout , on est accueilli par des petites sous off dont l'uniforme à l'air de sortir de chez Gucci ou Prada) et il y a un ahurissant hydrofoil datant de 1903 (le Crocco et Ricaldoni) qui tapait déjà les 40 noauds ...mais sur eau archi calme, comme son concurrent dû au Professeur Tournesol italien Enrico Forlanini.
Il y a encore plus fort dans le délire d'ingénieur c'est l'"hydravion sans flotteurs" des années 30 (le délirant trophée Schneider) le Piaggio/pegna PC 7
Le zinc ,genre mini spitfire de course barbotait dans l'eau avec l'hélice aérienne (obligatoirement bipale) calée à plat , mais à l'arrière du moteur il y avait unembrayage, une ligne d'arbre et une hélice marine....
Mode d'emploi : embrayer l'hélice marine, , déjauger sur foils , embrayer l'hélice aérienne et profiter de ce magnifique détournement du règlement sportif pour empocher la coupe et embrasser la miss.
Ma Che! c'est bien onne idovolante pouisqu'il décolle depouis l'eau , no!?
Plus facile à dire qu'à faire ...
En fait les italiens ont osé le construire, leur pilote d'essai , l'as Mario de Bernardi a bien osé monter dedans ( des coglioni gros comme çà) mais çà n'a jamais fonctionné, même sur un lac très calme , pour de bêtes raisons d'embrayages peinant à passer les centaines de chevaux de ces monstreueux moteurs de l'époque...
Et comme le trophée était anglais à l'époque c' aurait été encore plus compliqué entre l'ile de Wight et Southampton, sur le bras de mer bien clapoteux du Solent qui est le lieu de toutes les élégances nautiques britanniques, mais bon , quel beau délire...pas si fou que çà puisqu'un modéliste a réussi après moult crashes à faire hydroplaner et voler un PC7 modèle réduit.
http://alain.vassel.pagesperso-orange.fr/piaggio.htm
Le problème du Foil c'est que çà se passe à l'interface de deux milieux tyrès différents (air et eau) dont le second est très agité...ce n'est pas pour rien que les hydrofoils sont nés sur les lacs . J'ai visité le musée d'aviation militaire italien (qui n'a pas l'air militaire du tout , on est accueilli par des petites sous off dont l'uniforme à l'air de sortir de chez Gucci ou Prada) et il y a un ahurissant hydrofoil datant de 1903 (le Crocco et Ricaldoni) qui tapait déjà les 40 noauds ...mais sur eau archi calme, comme son concurrent dû au Professeur Tournesol italien Enrico Forlanini.
Il y a encore plus fort dans le délire d'ingénieur c'est l'"hydravion sans flotteurs" des années 30 (le délirant trophée Schneider) le Piaggio/pegna PC 7
Le zinc ,genre mini spitfire de course barbotait dans l'eau avec l'hélice aérienne (obligatoirement bipale) calée à plat , mais à l'arrière du moteur il y avait unembrayage, une ligne d'arbre et une hélice marine....
Mode d'emploi : embrayer l'hélice marine, , déjauger sur foils , embrayer l'hélice aérienne et profiter de ce magnifique détournement du règlement sportif pour empocher la coupe et embrasser la miss.
Ma Che! c'est bien onne idovolante pouisqu'il décolle depouis l'eau , no!?
Plus facile à dire qu'à faire ...
En fait les italiens ont osé le construire, leur pilote d'essai , l'as Mario de Bernardi a bien osé monter dedans ( des coglioni gros comme çà) mais çà n'a jamais fonctionné, même sur un lac très calme , pour de bêtes raisons d'embrayages peinant à passer les centaines de chevaux de ces monstreueux moteurs de l'époque...
Et comme le trophée était anglais à l'époque c' aurait été encore plus compliqué entre l'ile de Wight et Southampton, sur le bras de mer bien clapoteux du Solent qui est le lieu de toutes les élégances nautiques britanniques, mais bon , quel beau délire...pas si fou que çà puisqu'un modéliste a réussi après moult crashes à faire hydroplaner et voler un PC7 modèle réduit.
http://alain.vassel.pagesperso-orange.fr/piaggio.htm
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
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