UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
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UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Bonjour,
Amateur mais pas vraiment collectionneur de modèles réduits et moniteur de voile régatier (en laser) J'ai "restauré" deux fois une petite coque de voilier (dans les 30 Cm) qui avait appartenu à ma mère ou à ma tante et qui doit donc dater de 1935-36.
la première restauration (vers 1968) était ce que peut faire un gamin de 10 ans (pont en contreplaqué même pas marine, voiles cousues sur la machine familiale, espars en baguettes pour perchoir à perruches et rouf en balsa , peinture maladroite en blanc jaunatre avec le nouveau nom (ça porte malheur) L'Insoumis en rouge.
Oublié dans un coin d'une maison de famille jusqu'à la fin des années 2000 et récupéré en piteux état, (quille voilée pont en CP délaminé et voiles imbibées d'huile de vidange) , je l'ai emmené avec moi avec l'idée de le refaire pour l'offrir au fils d'une amie chère qui avait (à l'époque) l'âge de ce genre de joujous. La restauration s'est faite (pas du tout authentique, voir ci dessous) mais finalement (vicissitudes de l'amour) c'est le fils d'un ami italien qui en a hérité, et cet ami a fait une très poétique vidéo à la Go Pro...et je n'ai plus ce jouet sans prétention mais plutôt joli.
Lors de la 2° restauration qui s'est faite à l'atelier de l'école de voile , j'ai récupéré le lest (fer à repasser en fonte) et l'ai repeint avec une peinture antirouille genre frameto direct sur rouille mais teintée en bleu.
J'avais des chutes de tranché d'acajou très dense (données par un charpentierde marine local) et j'ai donc refait une quille à mon idée (cette d'origine était un bête trapèze qui sentait le joujou de série) avec un faux gouvernail inspiré des Farr 747 et un bord d'attaque concave (comme sur les Nova de mon enfance) avec l'idée de reporter le centre de dérive vers l'arrière et de profiler un peu plus soigneusement l'aileron de quille façon NACA . dérive de Laser /aile d'avion . Quille et lest ont été refixés avec des vis inox A4 , le pont a été refait avec le même tranché d'acajou et j'ai ajouté un rouf et un faux cockpit en surélévation, assez larges et arrondis comme ce que l'on trouve sur certains voiliers américains de plaisance du début du siècle . Pont recollé au sikaflex marine et cloué cuivre.
Peinture de coque blanc pur à la Plasticoque marine (en laissant apparaître le nom) en plusieurs couches dont une diluée au WS pour imprégner la coque en sapin .
Pour le gréement : du simple , du peu toilé et surtout de la récup : mât fait d'un tronçon de latte en "rod' de fibre de verre, le tout collé à poste de façon solide (on peut manipuler sans risque le bateau en prenant le mât , comme font les gamins, voire s'en servir pour le jeter un peu loin du bord) bôme fait avec un bout de latte à voile fine et souple également en fibre de verre mais plate et cousue dans un repli de la voile (en nylon fin avec la chute brulée au fer à couper les bouts. vît de muler templacé par un erseau en fil à surlier cousu, écoutes (réglables avec des mini tendeurs en alu fait maison) en fil nylon paraffiné (fil à surlier), foc orange bien visible avec une draille cousue dans l'ourlet (pas de haubannage , comme sur un laser Pico)....
le tout s'est avéré naviguer parfaitement droit au vent de travers et ne pas partir au lof dans les risées (tout comme les petits mini transats qua j'avait fait réaliser à mes élèves dans les cours de travaux manuels et dont les plans gabarits tenaient sur deux feuilles 21X27 polycopiés.
Bien entendu je n'ai plus ce bateau et il ne me reste que quelques photos numériques d ela restauration N°2 et la très poétique vidéo faite à St Florent
https://www.facebook.com/cesmsaintflo/videos/723933418112780/?__so__=permalink&__rv__=related_videos
Ma question est la suivante: pourriez vous identifier la coque d'après les deux éléments restés d'origine à savoir la coque (mais pas la quille) et le lest en acier qui portait un numéro (lequel, je ne sais plus) frappé au poinçon?
On la voit assez bien dans la partie "sous marine" de la vidéo, elle rappelle un peu certains voiliers pré classe J de la coupe América (voute large et plate, brion d'étrave...etc) comme les grands cotres Walkyrie ou Vigilant qui étaient le nec plus ultra vers 1910.
Ces formes semblent assez proches des bateaux DEFFAIN qui sont apparamment assez réputés.
Par ailleurs j'ai vu sur votre excellent forum que le stock des bateaux paudeau authentiques (et bien marqués par un demi siècle de locations ) a été racheté par un collectionneur qui réside en Corse (il y amême une photo d'un Paudeau authentique et bricolé dont la Grand Voile a été retaillée dans une voile portant le logo rond GD de Gérard Devillars (un ancien champion de 470 devenu fabrivcant de voiles dans les anées 70 qui a été moniteur dans mon club un peu vanant mon arrivée)
Vous dites qu'il réside en Corse et qu'il a rédigé une monographie sur les Paudeau...pourrait-on avoir les coordonnées de ce monsieur ou la référence de la monographie ...
Bien cordialement
Amateur mais pas vraiment collectionneur de modèles réduits et moniteur de voile régatier (en laser) J'ai "restauré" deux fois une petite coque de voilier (dans les 30 Cm) qui avait appartenu à ma mère ou à ma tante et qui doit donc dater de 1935-36.
la première restauration (vers 1968) était ce que peut faire un gamin de 10 ans (pont en contreplaqué même pas marine, voiles cousues sur la machine familiale, espars en baguettes pour perchoir à perruches et rouf en balsa , peinture maladroite en blanc jaunatre avec le nouveau nom (ça porte malheur) L'Insoumis en rouge.
Oublié dans un coin d'une maison de famille jusqu'à la fin des années 2000 et récupéré en piteux état, (quille voilée pont en CP délaminé et voiles imbibées d'huile de vidange) , je l'ai emmené avec moi avec l'idée de le refaire pour l'offrir au fils d'une amie chère qui avait (à l'époque) l'âge de ce genre de joujous. La restauration s'est faite (pas du tout authentique, voir ci dessous) mais finalement (vicissitudes de l'amour) c'est le fils d'un ami italien qui en a hérité, et cet ami a fait une très poétique vidéo à la Go Pro...et je n'ai plus ce jouet sans prétention mais plutôt joli.
Lors de la 2° restauration qui s'est faite à l'atelier de l'école de voile , j'ai récupéré le lest (fer à repasser en fonte) et l'ai repeint avec une peinture antirouille genre frameto direct sur rouille mais teintée en bleu.
J'avais des chutes de tranché d'acajou très dense (données par un charpentierde marine local) et j'ai donc refait une quille à mon idée (cette d'origine était un bête trapèze qui sentait le joujou de série) avec un faux gouvernail inspiré des Farr 747 et un bord d'attaque concave (comme sur les Nova de mon enfance) avec l'idée de reporter le centre de dérive vers l'arrière et de profiler un peu plus soigneusement l'aileron de quille façon NACA . dérive de Laser /aile d'avion . Quille et lest ont été refixés avec des vis inox A4 , le pont a été refait avec le même tranché d'acajou et j'ai ajouté un rouf et un faux cockpit en surélévation, assez larges et arrondis comme ce que l'on trouve sur certains voiliers américains de plaisance du début du siècle . Pont recollé au sikaflex marine et cloué cuivre.
Peinture de coque blanc pur à la Plasticoque marine (en laissant apparaître le nom) en plusieurs couches dont une diluée au WS pour imprégner la coque en sapin .
Pour le gréement : du simple , du peu toilé et surtout de la récup : mât fait d'un tronçon de latte en "rod' de fibre de verre, le tout collé à poste de façon solide (on peut manipuler sans risque le bateau en prenant le mât , comme font les gamins, voire s'en servir pour le jeter un peu loin du bord) bôme fait avec un bout de latte à voile fine et souple également en fibre de verre mais plate et cousue dans un repli de la voile (en nylon fin avec la chute brulée au fer à couper les bouts. vît de muler templacé par un erseau en fil à surlier cousu, écoutes (réglables avec des mini tendeurs en alu fait maison) en fil nylon paraffiné (fil à surlier), foc orange bien visible avec une draille cousue dans l'ourlet (pas de haubannage , comme sur un laser Pico)....
le tout s'est avéré naviguer parfaitement droit au vent de travers et ne pas partir au lof dans les risées (tout comme les petits mini transats qua j'avait fait réaliser à mes élèves dans les cours de travaux manuels et dont les plans gabarits tenaient sur deux feuilles 21X27 polycopiés.
Bien entendu je n'ai plus ce bateau et il ne me reste que quelques photos numériques d ela restauration N°2 et la très poétique vidéo faite à St Florent
https://www.facebook.com/cesmsaintflo/videos/723933418112780/?__so__=permalink&__rv__=related_videos
Ma question est la suivante: pourriez vous identifier la coque d'après les deux éléments restés d'origine à savoir la coque (mais pas la quille) et le lest en acier qui portait un numéro (lequel, je ne sais plus) frappé au poinçon?
On la voit assez bien dans la partie "sous marine" de la vidéo, elle rappelle un peu certains voiliers pré classe J de la coupe América (voute large et plate, brion d'étrave...etc) comme les grands cotres Walkyrie ou Vigilant qui étaient le nec plus ultra vers 1910.
Ces formes semblent assez proches des bateaux DEFFAIN qui sont apparamment assez réputés.
Par ailleurs j'ai vu sur votre excellent forum que le stock des bateaux paudeau authentiques (et bien marqués par un demi siècle de locations ) a été racheté par un collectionneur qui réside en Corse (il y amême une photo d'un Paudeau authentique et bricolé dont la Grand Voile a été retaillée dans une voile portant le logo rond GD de Gérard Devillars (un ancien champion de 470 devenu fabrivcant de voiles dans les anées 70 qui a été moniteur dans mon club un peu vanant mon arrivée)
Vous dites qu'il réside en Corse et qu'il a rédigé une monographie sur les Paudeau...pourrait-on avoir les coordonnées de ce monsieur ou la référence de la monographie ...
Bien cordialement
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Bonjour à vous nouveau bassiniste... de mer.
Ce personnage qui habite en Corse est un des deux co-écrivains (Mering) d'un livre bien connu "Canots et voiliers de bassins".
Il habite effectivement dans l'île de Beauté.
Mais le seul livre à ma connaissance qui est entièrement consacré aux Paudeau est celui ci-dessous.
Un livre excellent sur cette prestigieuse production.
Des archives d'Arlette Paudeau qui sont précieuses.
A acheter de toute urgence.
A la fin du livre un plan pour fabriquer une "réplique ".
Il y a deux catégories de Paudeau.
Ceux conçus pour la location, qui devaient résister à tous les coups. Dieu sait qu'il y en avait!
Ils ont existé à travers deux générations. Père (Clément) et fils (Pierre).
Et ceux de production aux particuliers, soit en direct pour les commandes spéciales, soit à travers des réseaux de vente classiques ( Le nain bleu, Le bon marché etc...).
Le deuxième livre est illustré de belles photos de cette marque prestigieuse.
Les Paudeau de location, archi usés étant partis en Corse, c'est un nouveau et sympathique loueur qui a repris la concession: Eric Techer.
Dans un premier temps, il a fait fabriquer en Bretagne des voiliers issus de cette culture. "Les voiliers du Luxembourg"
En voici un exemplaire (le mien). En effet, Eric Techer a revendu toute cette série (numérotée) pour financer les voiliers actuels (coque rouge).
L'histoire n'est donc pas finie. Elle dure depuis 170 ans... Car les Paudeau n'étaient pas les premiers loueurs.
Ce personnage qui habite en Corse est un des deux co-écrivains (Mering) d'un livre bien connu "Canots et voiliers de bassins".
Il habite effectivement dans l'île de Beauté.
Mais le seul livre à ma connaissance qui est entièrement consacré aux Paudeau est celui ci-dessous.
Un livre excellent sur cette prestigieuse production.
Des archives d'Arlette Paudeau qui sont précieuses.
A acheter de toute urgence.
A la fin du livre un plan pour fabriquer une "réplique ".
Il y a deux catégories de Paudeau.
Ceux conçus pour la location, qui devaient résister à tous les coups. Dieu sait qu'il y en avait!
Ils ont existé à travers deux générations. Père (Clément) et fils (Pierre).
Et ceux de production aux particuliers, soit en direct pour les commandes spéciales, soit à travers des réseaux de vente classiques ( Le nain bleu, Le bon marché etc...).
Le deuxième livre est illustré de belles photos de cette marque prestigieuse.
Les Paudeau de location, archi usés étant partis en Corse, c'est un nouveau et sympathique loueur qui a repris la concession: Eric Techer.
Dans un premier temps, il a fait fabriquer en Bretagne des voiliers issus de cette culture. "Les voiliers du Luxembourg"
En voici un exemplaire (le mien). En effet, Eric Techer a revendu toute cette série (numérotée) pour financer les voiliers actuels (coque rouge).
L'histoire n'est donc pas finie. Elle dure depuis 170 ans... Car les Paudeau n'étaient pas les premiers loueurs.
Oliflat- Messages : 2173
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 67
Localisation : Paris
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Merci à vous effectivement les Paudeau étaient à leur façon des voiliers de travail (originellement les concessionnaires des locations du luxembourg étaient des anciens marins retraités qui avaienteu un "piston" sénatorial pour ce petit job)...et les bateaux de Paudeau étaient (à ce que j'ai cru comprendre ) des réinterprétations de cotres pilotes de Bordeaux, réputés comme ceux du Havre pour leurs performances...
Quand j'étais gamin , les U25 étaient des jouets fort chers (j'ai dû faire à la fois des étincelles à l'école et des caprices de gamin pour en avoir un) et les Paudeau sur commande étaient du domaine du rêve inaccessible, je ne crois pas en avoir jamais vu un seul en 7ou 8 ans de fréquentation du luco, juste un en vitrine au très chic Nain Bleu de la madeleine...de nos jours, juste revanche, ils sont toujours là alors que les Voiliers GS en plastique et les canots Hornby La mouette ou Pire Monteleone partent en morceaux....seule exception honorable, les vedettes TriAng en plastique blanc et marron qui étaient vraiment moulées avec une bonne épaisseur de plastoc.
Avez vous une idée pour le joujou qui est en video, l'ex yacht de bassin de ma tante, deux fois massacré , qui navigue maintenant sur le lac de Garde,avec son gréement honteusement moderne , juste par curiosité ?
Quand j'étais gamin , les U25 étaient des jouets fort chers (j'ai dû faire à la fois des étincelles à l'école et des caprices de gamin pour en avoir un) et les Paudeau sur commande étaient du domaine du rêve inaccessible, je ne crois pas en avoir jamais vu un seul en 7ou 8 ans de fréquentation du luco, juste un en vitrine au très chic Nain Bleu de la madeleine...de nos jours, juste revanche, ils sont toujours là alors que les Voiliers GS en plastique et les canots Hornby La mouette ou Pire Monteleone partent en morceaux....seule exception honorable, les vedettes TriAng en plastique blanc et marron qui étaient vraiment moulées avec une bonne épaisseur de plastoc.
Avez vous une idée pour le joujou qui est en video, l'ex yacht de bassin de ma tante, deux fois massacré , qui navigue maintenant sur le lac de Garde,avec son gréement honteusement moderne , juste par curiosité ?
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Ça bouge pas mal durant cette croisière. Le lest et le profil de coque me font penser à un BORDA YP 50. Comme le rouf et la quille qui sont des éléments de repérage ont été modifié je ne suis pas sûr à cent pour cent.
CYP, présent sur ce site a une collection de BORDA très fournie. Il aura peut être une idée.
CYP, présent sur ce site a une collection de BORDA très fournie. Il aura peut être une idée.
Oliflat- Messages : 2173
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 67
Localisation : Paris
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Bonsoir Laserologue, Oliflat , bonsoir à toutes et à tous,
Le tableau arrière de l'insoumis me parait plus large que celui du Borda YP 50. Mais , reconnaissons le, il est difficile de se faire une idée précise sur les images du film.
Par contre la vidéo montre bien le lest qui est plus allongé que celui des Borda. Jugez en sur cette capture d'image.
Le tableau arrière de l'insoumis me parait plus large que celui du Borda YP 50. Mais , reconnaissons le, il est difficile de se faire une idée précise sur les images du film.
Par contre la vidéo montre bien le lest qui est plus allongé que celui des Borda. Jugez en sur cette capture d'image.
voguenmare- Messages : 1849
Date d'inscription : 20/04/2014
Localisation : I de F
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Je ne pense pas que ce soit un Borda 50 (j'ai eu un Borda , qui était bien moins performant que les Nova du luco à taille égale), déjà il est tout petit (une trentaine de Cm ) et le tableau arrière des Borda comme sur la photo ci-dessus était beaucoup plus rond, sur " l'insoumis" il était nettement plus en U très aplati , un peu comme un bouchain vif qu'on aurait arrondi . l'intérieur était creusé à la gouge en ovale (façon baignoire), et le lest est nettement plus petit et surtout plus plat que celui du Borda 5O. J'ai qq photos de la coque en restauration mais elles font dans les 1KO donc je ne suis pas sûr de savoir envoyer les fichiers.
Y a til un mode d'emploi ou un tuto?
Le film a été fait par temps calme,le matin vers 10H, avec les premiers souffles de thhermique.
Andrea l'avait lâché depuis un kayak et la mer était très calme (mais bon c'est le Golfe de St Florent pas le luco) . Je l'avais lancé une fois par force 4 (dans les 12 - 15 Kts, assez pour sortir une planche à voile de slalom) il naviguait imperturbablement (faut dire que je l'ai un peu sous toilé) dans une mer et un vent qui sont un ouragan pour un joujoude 30 cm (et les petites dimensions sont les plus capricieuses) encore qu'à cette échelle il y a un fort freinage du vent au ras de l'eau par effet de couche limite.
Y a til un mode d'emploi ou un tuto?
Le film a été fait par temps calme,le matin vers 10H, avec les premiers souffles de thhermique.
Andrea l'avait lâché depuis un kayak et la mer était très calme (mais bon c'est le Golfe de St Florent pas le luco) . Je l'avais lancé une fois par force 4 (dans les 12 - 15 Kts, assez pour sortir une planche à voile de slalom) il naviguait imperturbablement (faut dire que je l'ai un peu sous toilé) dans une mer et un vent qui sont un ouragan pour un joujoude 30 cm (et les petites dimensions sont les plus capricieuses) encore qu'à cette échelle il y a un fort freinage du vent au ras de l'eau par effet de couche limite.
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Il y a un opinel N° 8 sur la table (19 Cm lame déployée) et le bateau un peu moins que le double, donc dans les 36 cm en mesurant sur mon écran avec la partie double décimètre d'une règle Cras...
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Là on voit mieux. En oubliant les modifications de quille et rouf, le lest fait très Girard Deffain. Et le profil de coque aussi.
Je le voit bien comme ça.
Je le voit bien comme ça.
Oliflat- Messages : 2173
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 67
Localisation : Paris
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
La quille d'origine était un bête trapèze presque isocèle (de mémoire) avec le prolongement du bord d'attaque tombant au niveau du L de L'Insoumis....pas souvenir d'une ébauche de faux gouvernail sur l'arrière de l'aileron de lest...elle est partie à la poubelle car affreusement vrillée. j'ai utilisé ce qui en restait pour tracer la découpe de la nouvelle quille en acajou, beaucoup plus longue (faux safran sur skeg derrière et concave devant)
Le bord d'attaque était profilé à la barbare (2 coups de rabot , comme sur les Zef et les Surf du chantier la Prairie pour ceux qui connaissent, des dériveurs très "budget")...le bord de fuite n'était même pas profilé du tout (ou bien il avait déjà perdu le faux safran bois de fil qui aurait limité la tendance de la quille à vriller)
Le bord d'attaque était profilé à la barbare (2 coups de rabot , comme sur les Zef et les Surf du chantier la Prairie pour ceux qui connaissent, des dériveurs très "budget")...le bord de fuite n'était même pas profilé du tout (ou bien il avait déjà perdu le faux safran bois de fil qui aurait limité la tendance de la quille à vriller)
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Et Girard Deffain, c'est compatible avec un achat de 1934 - 1936 par là?
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
si vous voulez la video pour faire joli sur le site, je l'ai en clef USB grâce à Andrea...il y a la musique de la mer de Trenet dessus , qui doit être en Domaine Public, depuis le temps...
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
Bonjour
Pour moi, le lest n'a pas du tout la forme des lests en fonte moulée des Deffain-Girard (je ne parle pas des lests en plomb, mais bien de ceux moulés) : ces lest moulés sont plus hauts et moins larges.
Par ailleurs, j'ai l'impression, à son brillant, que le votre lest un barreau d'acier, et non de fonte moulée.
Peut-être faut-il abandonner l'idée de nommer Girard ou Deffain toute coque ayant une forme sympathique ? l'important n'est-il pas plutôt l'harmonie du voilier, plutôt que sa marque hypothétique et prouvée uniquement lorsque le pied de mat porte poinçonnée la marque Girard ?
Pour moi, le lest n'a pas du tout la forme des lests en fonte moulée des Deffain-Girard (je ne parle pas des lests en plomb, mais bien de ceux moulés) : ces lest moulés sont plus hauts et moins larges.
Par ailleurs, j'ai l'impression, à son brillant, que le votre lest un barreau d'acier, et non de fonte moulée.
Peut-être faut-il abandonner l'idée de nommer Girard ou Deffain toute coque ayant une forme sympathique ? l'important n'est-il pas plutôt l'harmonie du voilier, plutôt que sa marque hypothétique et prouvée uniquement lorsque le pied de mat porte poinçonnée la marque Girard ?
Dernière édition par Tire-au-flan le Dim 19 Avr - 21:05, édité 1 fois
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: UN DEFFAIN DEUX FOIS DENATURE?
pas d'idée là dessus mais le lest avait été passé au touret à meuler avec une brosse métallique rotative avant de le peindre (c'est pour çà qu'il brille) , larrondi arrière du talon de quille fait quand même penser à un moulage, pas à un barreau découpé, en tous cas merci de votre aide...
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
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