Vedette GIL civile.

Bonjour à tous,

Dernièrement, j'ai trouvé  dans un salon distingué mais horriblement cher, cette vedette GIL. Négligemment posée en bas d'une vitrine, dominée  par des forêts de Dinky toys, le marchand l'avait mis là sans conviction.
La cabine tordue, couverte de crasse, il lui manquait juste un peu d'amour  et de compassion.
Le mât était absent ainsi qu'un  feu de signalisation.
Annoncée  à 660 euros, pouvait elle attirer une nuée d'acheteurs?
J'ai tenté de négocier, baissant sensiblement le prix. Pas assez. Mais je suis repassé  deux heures après, elle était toujours là!
J'ai encore fait baisser le prix. Et je l'ai  emportée. Il faut dire que le vendeur, spécialiste de voitures, était content de s'en débarrasser. Bref. Achetée pour nettement  moins que la moitié du prix, elle est maintenant à bon port.
J'ai redressé  la tôle, refais un feu de toit avec un domino en laiton, et chance! J'ai  retrouvé  le mât  dans la coque. Sa manière à elle de me remercier certainement.
Gros nettoyage, et la voilà très présentable.
Seul bémol, cette fréquente maladie sur les vedettes GIL, de s'ecailler sur le dessus du rouf. L'eau, le soleil, sur le métal sans enduit laissent des traces.
C'est un modèle électrique radio commandé d'origine. Un servo de safran est à l'arrière dans la coque.
Pas de télécommande avec le bateau. Mais je ne pense pas la mettre à l'eau de toute façon.
Chose étonnante, ce gyrophare sur le toit.
Jamais vu au paravent (chinois).

C'est le premier modèle, avec la coque arrière fuyante, et le tableau arrière incliné.

Bonsoir Olivier , Taf , MerSunAir et tous ,

Bravo l'père pour ton acquisition , ce qui me fait chaud au cœur , c'est de penser..... encore (une ou un ) de sauvé et c'est tant mieux .  Au pays des tablettes certes formidables de technologie  , souvent je me dis : " Punaise l 'Glaude combien tu fus heureux avec ces morceaux de bois , de chiffons , de ficelles , de clous , de peintures aléatoires qui nous promettaient des rêves simples , finalement ce que nous somme restés  aujourd’hui des gens..... simples !

Chouchoute-la ta vedette Olivier , je te sais esthète de beaux objets , la coquine ne pouvait trouver foyer plus accueillant , fais attention cependant les vedettes sont rapides tant pour émouvoir que pour s’éloigner...... in fine . 

    Amitiés  à tous   C-Y-P

Bonsoir,
Bravo pour cette très rare "trouvaille" ... Une "Gil Club, Croisière super CM 5".
Il ne doit pas en avoir beaucoup eu de construite, et en trouver une survivante
c'est exceptionnel en plus dans un si bon état. 
Dommage de ne pas vouloir la refaire naviguer avec une radio commande récente en oubliant 
surtout pas de remplir la coque de "mousse alvéolée" au cas ou ? ...
Bon W-E.

Bonjour à tous,
Merci Tribord Amure pour cette intéressante précision.
J'avoue que ça m'a  traversé  l'esprit de la mettre à l'eau. Mais, outre la joyeuse pagaille de fils et de contacts hasardeux sous le pont, il faudrait commencer par rationnaliser et adapter au goût du jour. Voir si le servo fonctionne... En final, j'aurais de toute façon  la crainte de perdre irrémédiablement la peinture d'origine  très fragile, car posée sur le métal sans apprêt.
J'ai pour la croisière vintage mon JEP N°2, qui ne risque rien, lui, pour avoir été adapté à la RC en partant d'une épave.

Elle est somptueuse !
Bel achat, magnifique !!!

Bravo pour cette superbe acquisition. Pour les amateurs de création Gilles Dutroux, il y a en ce moment un rarissime sous-marin GIL S63 sur le bon coin à 700 Euros, sans doute négociable.
Bien cordialement

Oliflat a écrit:Seul bémol, cette fréquente maladie sur les vedettes GIL, de s'ecailler sur le dessus du rouf. L'eau, le soleil, sur le métal sans enduit laissent des traces.
C'est un modèle électrique radio commandé d'origine. Un servo de safran est à l'arrière dans la coque.
Pas de télécommande avec le bateau. Mais je ne pense pas la mettre à l'eau de toute façon.

Bonjour Oliflat, bonjour tout le monde,
 
Je comprends votre décision cornélienne, mais réjouissez-vous d'avoir acquis une pièce rare par son état.
Les risques de perte, de naufrage ou de dégradation sont trop grands !

Ah! Je suis compris! Il faut bien admettre que compte tenue des coûts de ce type de bateau, vu la fragilité des accastillages et des peintures, n'oublions pas qu' ils ont en moyenne soixante ans les bougres!!! On est bien obligé  de peser le pour et le contre avant de les balancer à la baille!
Pour les voiliers en bois, on peut toujours reprende et restaurer. Voir le boulot de Claude. Les bateaux en métal, c'est une autre paire de manche.
Et je ne parle pas des sous-marins.

Belle trilogie !
Tu peux nous les décrypter ?

Et bien, de haut en bas, il y a d'abord le Marklïn. Bateau allemand construit avant la 2ème guerre mondiale. Cette marque prestigieuse a repris la construction de jouets après guerre mais seulement dans le domaine ferroviaire. Son moteur est à ressort.
Dessous, un Marusan. La boîte au dessus lui appartient. Il fut fabriqué au Japon dans le milieu des années cinquante. Il serait le tout première sous marin à propulsion électrique. (Je le vends s'il y a un amateur).
Le dernier en bas est un autre sous marin Japonais. Un "SAN". Acheté aux USA, Il n'a jamais été importé, à ce qu'il paraît, en Europe. Moteur a ressort.
Les deux premiers fonctionnent.
Le "San" a le moteur tournant, la clé est en forme de périscope, mais il n'est pas fonctionnant.