L'origine du concours
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Re: L'origine du concours
Richelieu a écrit:Bonsoir.
Etant l'heureux propriétaire d'une coque de Tirot (0,34m),sans peinture,ni pont ni quille,je l'ai fraisée cet après- midi-approfondie de 15mm-,elle a perdu 66 grammes.
Alain
Bonsoir,
Bonne idée ... cela permettra de mettre 20 gr de plus dans le lest ... et sur une coque de 34 cm c'est énorme ...
Bonne soirée.
"Tribord amure"- Messages : 1080
Date d'inscription : 17/04/2014
Age : 70
Localisation : Etang de Berre 13
Re: L'origine du concours
BonsoirTribord amure a écrit:Richelieu a écrit:Bonsoir.
Etant l'heureux propriétaire d'une coque de Tirot (0,34m),sans peinture,ni pont ni quille,je l'ai fraisée cet après- midi-approfondie de 15mm-,elle a perdu 66 grammes.
Alain
Bonsoir,
Bonne idée ... cela permettra de mettre 20 gr de plus dans le lest ... et sur une coque de 34 cm c'est énorme ...
Bonne soirée.
...Ou cela permettra de gagner 2mm d'enfoncement, ce qui n'est pas non plus négligeable : cela devrait permettre que la flottaison soit au dessous de la double gorge.
Bonne soirée
TAF
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: L'origine du concours
Bonsoir.
Mon Tirot a encore perdu du poids aujourd'huis;parti de 363grammes,il est arrivé a 227,poids gagné:136grammes !
Photos des deux cures successives.
Alain
Mon Tirot a encore perdu du poids aujourd'huis;parti de 363grammes,il est arrivé a 227,poids gagné:136grammes !
Photos des deux cures successives.
Alain
Richelieu- Messages : 157
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: L'origine du concours
Bonsoir à tous
Finalement le régime à la fraise, ça vaut tous les régimes Duncan!!!
Finalement le régime à la fraise, ça vaut tous les régimes Duncan!!!
voguenmare- Messages : 1849
Date d'inscription : 20/04/2014
Localisation : I de F
Re: L'origine du concours
Belle patience ! (je suppose que c'est un travail entièrement manuel)
Je me demande pourquoi les fabricants ne "vidaient" pas plus leurs coques ?
A moins que, pour une économie de temps, ils se contentaient d'enlever la partie centrale et évitaient ainsi le risque de fragiliser les bords de la coque ?
Mais, cherchaient ils tous à faire des voiliers performant pour des enfants qui n'y voyaient probablement qu'un jouet ? sachant que les parents étaient les financiers ...
Je me demande pourquoi les fabricants ne "vidaient" pas plus leurs coques ?
A moins que, pour une économie de temps, ils se contentaient d'enlever la partie centrale et évitaient ainsi le risque de fragiliser les bords de la coque ?
Mais, cherchaient ils tous à faire des voiliers performant pour des enfants qui n'y voyaient probablement qu'un jouet ? sachant que les parents étaient les financiers ...
Invité- Invité
Re: L'origine du concours
Bonsoir.
La ligne de flottaison de mon Tirot est maintenant a 10mm sous la double rainure de la coque.
Alain
La ligne de flottaison de mon Tirot est maintenant a 10mm sous la double rainure de la coque.
Alain
Richelieu- Messages : 157
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: L'origine du concours
Richelieu a écrit:Bonsoir.
La ligne de flottaison de mon Tirot est maintenant a 10mm sous la double rainure de la coque.
Alain
Bonsoir,
Avec tous (pont, gréement + quille/lest) ou que la coque nue ? ...
Merci. ...
"Tribord amure"- Messages : 1080
Date d'inscription : 17/04/2014
Age : 70
Localisation : Etang de Berre 13
Re: L'origine du concours
Comme dit plus haut,je n'ai que la coque,ni pont,ni quille ni gréement.
Alain
Alain
Richelieu- Messages : 157
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: L'origine du concours
Bonjour,
Merci pour ces informations.
Le poids de la coque seule est très intéressant : 363 g
J’ai ici un Tirot 501 d’un modèle à priori autour des années 95/2000 puisque de couleurs noir/jaune/rouge orangé, mais avec les espars coupés droits (non appointis).
Il pèse 871 grammes
Je pense qu’on peur les décomposer en :
Coque : 363 grammes
Pont : 120 grammes (280 cm2 x 0,6 cm en hêtre masse volumique 0,7)
Cabine et taquets : 25 grammes (35 cm3 en hêtre)
Quille 87 grammes : (107 cm2 X 1,2 cm en hêtre)
Lest : 220 g (19 cm3 – masse volumique 11,4)
Espars : 45 g (40 cm diam. 10 et 24+ 16 cm diam. 8mm, hêtre)
Voiles et divers : 11g
J'estimer ainsi qu’en remplaçant le pont par une planche de bois plus léger en 4mm, la cabine par un simple panneau de cale, en retaillant les taquets et en remplaçant les espars par un bois plus léger, on peut déjà gagner environ 90 grammes, ce qui doit correspondre à un enfoncement de 3mm
Sur le mien, cela permettrait que la flottaison soit sous la rainure inférieure et non au niveau de la rainure supérieure comme actuellement :
Cordialement
TAF
Merci pour ces informations.
Le poids de la coque seule est très intéressant : 363 g
J’ai ici un Tirot 501 d’un modèle à priori autour des années 95/2000 puisque de couleurs noir/jaune/rouge orangé, mais avec les espars coupés droits (non appointis).
Il pèse 871 grammes
Je pense qu’on peur les décomposer en :
Coque : 363 grammes
Pont : 120 grammes (280 cm2 x 0,6 cm en hêtre masse volumique 0,7)
Cabine et taquets : 25 grammes (35 cm3 en hêtre)
Quille 87 grammes : (107 cm2 X 1,2 cm en hêtre)
Lest : 220 g (19 cm3 – masse volumique 11,4)
Espars : 45 g (40 cm diam. 10 et 24+ 16 cm diam. 8mm, hêtre)
Voiles et divers : 11g
J'estimer ainsi qu’en remplaçant le pont par une planche de bois plus léger en 4mm, la cabine par un simple panneau de cale, en retaillant les taquets et en remplaçant les espars par un bois plus léger, on peut déjà gagner environ 90 grammes, ce qui doit correspondre à un enfoncement de 3mm
Sur le mien, cela permettrait que la flottaison soit sous la rainure inférieure et non au niveau de la rainure supérieure comme actuellement :
Cordialement
TAF
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: L'origine du concours
Bonsoir.BdeB a écrit:Belle patience ! (je suppose que c'est un travail entièrement manuel)
Je l'ai creusé a la fraiseuse-bf 20 chinoise- et a la volée,c'est a dire sans bridage sur la table.
C'est physique mais ça gagne du temps .
Alain
Richelieu- Messages : 157
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: L'origine du concours
Bonsoir à tous,
... Les vacances de monsieur Hublot (suite...)
N'ayant pas laissé tomber l'idée de rendre "beau" un 504 de chez Tirot, j'ai donc procédé après tout le reste à l'ablation des hublots.
Mais l'espace est important entre le filet blanc et le pont.
J'ai donc posé un liston.
Maintenant je fais appel à vous. De quelle couleur peindre la partie haute?
J'aurais aimé conserver le bleu des oeuvres vives. Ce n'est pas qu'il est beau! Un peu trop "Gordini" Il me semble.
Quelqu'un a t il une proposition de couleur pour tout ou partie de cette coque un peu lourdingue?
Merci par avance.
... Les vacances de monsieur Hublot (suite...)
N'ayant pas laissé tomber l'idée de rendre "beau" un 504 de chez Tirot, j'ai donc procédé après tout le reste à l'ablation des hublots.
Mais l'espace est important entre le filet blanc et le pont.
J'ai donc posé un liston.
Maintenant je fais appel à vous. De quelle couleur peindre la partie haute?
J'aurais aimé conserver le bleu des oeuvres vives. Ce n'est pas qu'il est beau! Un peu trop "Gordini" Il me semble.
Quelqu'un a t il une proposition de couleur pour tout ou partie de cette coque un peu lourdingue?
Merci par avance.
Oliflat- Messages : 2173
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 67
Localisation : Paris
Re: L'origine du concours
Pour parachever le côté Gordini : banc (qui allonge la silhouette mais oblige à refaire la flottaison, par exemple en bleu nuit) ou jaune !
Une autre solution pour allonger la silhouette serait de doubler la ligne de flottaison d'une seconde bande blanche au dessus de la première
T-A-F
Une autre solution pour allonger la silhouette serait de doubler la ligne de flottaison d'une seconde bande blanche au dessus de la première
T-A-F
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Oliflat- Messages : 2173
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 67
Localisation : Paris
Re: L'origine du concours
ouiii !
Avec peut-être un rond blanc au quart avant, avec un numéro à l'intérieur :-)
Avec peut-être un rond blanc au quart avant, avec un numéro à l'intérieur :-)
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: L'origine du concours
Multiplier les filets de ligne de flottaison n'est sûrement pas facile, alors que la double rainure dans la coque rend aisé la peinture du premier, bien net.
Sur le Tirot 504 que j'ai ''customisé'' j'ai adopté la carène blanche et les oeuvres mortes bleu nuit, comme sur les belles images du dragon, mais avec une flottaison jaune.
Bien que j'aie augmenté le franc-bord (mais aussi allongé la coque à l'arrière), il a une belle ligne.
Cordialement
T-A-F
Sur le Tirot 504 que j'ai ''customisé'' j'ai adopté la carène blanche et les oeuvres mortes bleu nuit, comme sur les belles images du dragon, mais avec une flottaison jaune.
Bien que j'aie augmenté le franc-bord (mais aussi allongé la coque à l'arrière), il a une belle ligne.
Cordialement
T-A-F
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: L'origine du concours
Merci à tous pour vos idées pleines de bons sens.
Le noir/blanc a de l'allure. D'origine, la ligne de flottaison blanche est sous l'eau...
Nous avions parlé à une époque d'alléger n'a coque pour remonter celle ci et lui ôter son aspect sous marin.
C'est efficace, TAF, cet évidemment de quille spectaculaire?
Le noir/blanc a de l'allure. D'origine, la ligne de flottaison blanche est sous l'eau...
Nous avions parlé à une époque d'alléger n'a coque pour remonter celle ci et lui ôter son aspect sous marin.
C'est efficace, TAF, cet évidemment de quille spectaculaire?
Oliflat- Messages : 2173
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 67
Localisation : Paris
Re: L'origine du concours
Ma coque une fois évidée et mon pont allégé et remonté : la flottaison est au niveau de la rainure inférieure.
Ma quille est tournée à angle droit mais presqu'intégralement conservée.
La description de la modification : https://voiliercanotancien.forumactif.org/t721-tirot-531
T-A-F
Ma quille est tournée à angle droit mais presqu'intégralement conservée.
La description de la modification : https://voiliercanotancien.forumactif.org/t721-tirot-531
T-A-F
Tire-au-flan- Messages : 2451
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: L'origine du concours
Bonjour à Tous
Pour alimenter le sujet, il existe deux voies d'améliorations efficaces et assez simple à réaliser. Comparées au creusement d'une coque ce sont des petits chantiers aussi bien en temps passé qu'en difficultés.
Commençons par diminuer la résistance à l'avancement de la quille qui peut valoir celle de la coque.
1) Amincir la quille
Rond devant avec un léger amincissement sur le tiers avant.
Affiner sur les 2/3 arrière pour faire perdre au moins la moitié de l'épaisseur du bord de fuite. Grosso modo le CX passe 1 à 0.30. CQFD.
A l'emplacement du lest, détourer la quille. Le lest va ainsi quasiment s'inscrire dans le volume de la quille et ne dépassera presque plus. Là vous avez légèrement amélioré le S (la surface frontale) du fameux S.CX qui détermine l'effort qu'il faut appliquer à un corps pour le faire avancer dans un fluide.
Maintenant que la quille a un profil d'aile d'avion avec un écoulement laminaire (sans turbulence), le bateau a besoin de beaucoup moins de puissance pour avancer. Donc à puissance égale, il va plus vite. Et en plus le bateau ne dérive plus sous le vent.
Et maintenant occupons nous à donner plus de chevaux à notre moteur: les voiles
2) Changer les voiles coton par du tissus à spi ou a cerf-volant.
La stabilité dimensionnelle et l'hydrophobie de ce tissu sont un grand pas en avant que tous les bateaux grandeur d'avant guerre (celle de 14) utilisent pour naviguer.
Dans la mise en oeuvre de ces voiles, il ne reste plus qu'à copier le savoir faire des marques les plus élégantes. C'est à dire de faire passer l'étai dans l'ourlet du foc. Le foc s'appuie sur l'étai sans se déformer et ne retient plus le mat sur l'avant. Passer le mat dans l'ourlet de la grand voile et laisser sa bordure libre. Les bordures et les chutes des deux voiles ne nécessitent pas d'ourlet.
Les deux ourlets des bords d'attaque des deux voiles se contenteront d'une couture droite à la machine qui ne demandent aucune habileté dans leur réalisation.
J'entends bien que les voiles d'origine sont en coton. Force est de constater que leur durée de vie est très limitée, qu'elles se déforment instantanément et que mouillées, elles surchargent le voilier qui se vautre. Le tissu à spi ne se déforme pas. Sous l'effet du vent. Les voiles peuvent tendre à la forme tant convoitée de l'aile d'avion et même après la douche sous le jet d'eau du bassin, elles restent comme les chaussettes de l'archiduchesse: archi-sèches.
Le résultat sur la vitesse est spectaculaire, même sans toucher à la coque.
Non seulement ces voiles ont une composante propulsive très améliorée, mais elles diminuent la composante de gîte. C à d que le bateau se penche moins et dernier bonus se penchant moins va suivre une route plus droite... Elle est pas belle la vie de bassiniste?
Si vous ouvrez le pont pensez à mettre une cale collée au fond de coque juste sous le mat. Avec le temps le pont tend à s'effondrer sous la compression du mat.
Et votre Tirot va vous épater.
Le points 1 et 2 sont valables pour toutes les marques de voilier de bassin sauf les Paudeau "privés" qui ont tous des profils de quille FA BU LEUX, de plus le lest est inclus dans le profil. Sauf le tissu à spi, il a tout inventé Paudeau.
Saint Paudeau maintenant à l'heure de naviguer, priez pour nous.
Pour alimenter le sujet, il existe deux voies d'améliorations efficaces et assez simple à réaliser. Comparées au creusement d'une coque ce sont des petits chantiers aussi bien en temps passé qu'en difficultés.
Commençons par diminuer la résistance à l'avancement de la quille qui peut valoir celle de la coque.
1) Amincir la quille
Rond devant avec un léger amincissement sur le tiers avant.
Affiner sur les 2/3 arrière pour faire perdre au moins la moitié de l'épaisseur du bord de fuite. Grosso modo le CX passe 1 à 0.30. CQFD.
A l'emplacement du lest, détourer la quille. Le lest va ainsi quasiment s'inscrire dans le volume de la quille et ne dépassera presque plus. Là vous avez légèrement amélioré le S (la surface frontale) du fameux S.CX qui détermine l'effort qu'il faut appliquer à un corps pour le faire avancer dans un fluide.
Maintenant que la quille a un profil d'aile d'avion avec un écoulement laminaire (sans turbulence), le bateau a besoin de beaucoup moins de puissance pour avancer. Donc à puissance égale, il va plus vite. Et en plus le bateau ne dérive plus sous le vent.
Et maintenant occupons nous à donner plus de chevaux à notre moteur: les voiles
2) Changer les voiles coton par du tissus à spi ou a cerf-volant.
La stabilité dimensionnelle et l'hydrophobie de ce tissu sont un grand pas en avant que tous les bateaux grandeur d'avant guerre (celle de 14) utilisent pour naviguer.
Dans la mise en oeuvre de ces voiles, il ne reste plus qu'à copier le savoir faire des marques les plus élégantes. C'est à dire de faire passer l'étai dans l'ourlet du foc. Le foc s'appuie sur l'étai sans se déformer et ne retient plus le mat sur l'avant. Passer le mat dans l'ourlet de la grand voile et laisser sa bordure libre. Les bordures et les chutes des deux voiles ne nécessitent pas d'ourlet.
Les deux ourlets des bords d'attaque des deux voiles se contenteront d'une couture droite à la machine qui ne demandent aucune habileté dans leur réalisation.
J'entends bien que les voiles d'origine sont en coton. Force est de constater que leur durée de vie est très limitée, qu'elles se déforment instantanément et que mouillées, elles surchargent le voilier qui se vautre. Le tissu à spi ne se déforme pas. Sous l'effet du vent. Les voiles peuvent tendre à la forme tant convoitée de l'aile d'avion et même après la douche sous le jet d'eau du bassin, elles restent comme les chaussettes de l'archiduchesse: archi-sèches.
Le résultat sur la vitesse est spectaculaire, même sans toucher à la coque.
Non seulement ces voiles ont une composante propulsive très améliorée, mais elles diminuent la composante de gîte. C à d que le bateau se penche moins et dernier bonus se penchant moins va suivre une route plus droite... Elle est pas belle la vie de bassiniste?
Si vous ouvrez le pont pensez à mettre une cale collée au fond de coque juste sous le mat. Avec le temps le pont tend à s'effondrer sous la compression du mat.
Et votre Tirot va vous épater.
Le points 1 et 2 sont valables pour toutes les marques de voilier de bassin sauf les Paudeau "privés" qui ont tous des profils de quille FA BU LEUX, de plus le lest est inclus dans le profil. Sauf le tissu à spi, il a tout inventé Paudeau.
Saint Paudeau maintenant à l'heure de naviguer, priez pour nous.
~~~~~~~~~~~~~~~~
Hardis bassinistes, à vos voiliers et bon vent
Thierry
LASEROLOGUE- Messages : 1546
Date d'inscription : 19/04/2020
Re: L'origine du concours
Pimp up my Tirot , pourrait on dire...Vaste Programme (comme disait De Gaulle en voyant le slogan "mort aux cons" peint sur les murs de Mai 68
Les braves Tirot font pâle figure au Luxembourg et on sait pourquoi : construits solides (les gamins de maintenant sont fort peu soigneux) donc peu creusés et lourds , avec un accastillage primitif (impératifs de rentabilité , prix de la Main d'Oeuvre) ils sont aussi soumis à des règlements européens drastiques concernant les jouets .
Je connais un fabricant artisanal de jouets en bois , le père Titin Cantarelli, un Corse qui travaille légalement Hors TVA (entreprise artisanale de moins de 2 salariés en zône franche "Corse") , et qui est également charpentier de marine, il m'avait fait des magnifiques modèles de Lasers pour la distribution des prix du Championnat d'Europe de Lasers que j'avais organisé en 2008 (170 coureurs!) , il a eu des dossiers énormes d'auto-certification à remplir pour l'homologation CE de ses jouets (peintures garanties non toxiques, fixations inarrachables , des fois qu'un bambin les avale, bien entendu interdiction de mouler des lests en plomb, inscription obligatoire genre "ne convient pas à un enfant de poins de 36 mois" , et j'en passe et des meilleures) .
Il y a aussi des détails idiots : autrefois il y avait un réseau de sous-traitance et plein de petites fonderies artisanales aux portes de Paris (pour mouler les lests en fonte ) ...de nos jours c'est délocalisé ...ne cherchez pas plus loin le pourquoi des lests "camembert"des Tirot actuels, probablement débités dans une billette d'acier standard, aussi hydrodynamiques qu'un parpaing.
Et puis les Tirot, comme les Voguenmer et les VP sont des bateaux de bord de mer, bien moins voilés que les bateaux des bassins intérieurs (même chose d'ailleurs pour les vrais , les excellents "Surprise" de Michel Joubert étaient beaucoup plus voilés pour les versions vendues sur les lacs suisses et italiens où feu le chantier Archambault (Dangé Saint Romain) avait une grosse clientèle).
Il est parfaitement possible de se faire à l'unité un Tirot "Gordini" ; gouger la coque pour l'alléger, fignoler le montage de la voilure (quelques oeillets et un transfilage correct pour mieux rapprocher le guindant de la GV du mât et voilà un Dr Manfred Curry qui arrête de se retourner dans sa tombe)...mais pour ce qui est d'industrialiser ce "Tirot Gordini" à un prix réaliste à la portée d'une bourse même bourgeoise ...ben c'est pas gagné!
Je pense qu'il faudrait repenser totalement le bateau de bassin pour le rendre à la fois performant et industrialisable à un prix correct;(même si vraisemblablement çà restera un jouet destiné à des enfants de cadres sup au portefeuille bien garni et aux idées bien traditionnalistes, dans le genre villa à l'ile de ré et appartement dans le seizième arrondissement.)
D'abord il y a l'outil de production: il doit être possible d'utiliser des fraiseuses à bois à commandes numériques qui feront en 2 coups de cuiller à pot une coque aussi bien creusée que certaines coques amoureusement creusées par des artisans (mon "clapotis", merveilleusement creusé et avec son pont encastré a dû être fait par un ex matelot des derniers grands voiliers qui arrondissait ses "invalides" (la retraite de l'ENIM) en fabriquant l'hiver des petits bateaux à l'unité pour les enfants des riches "Baignassous" de l'été et ne comptait pas ses heures.
Bien sûr ce genre d'outil est très cher mais il doit y avoir moyen de sous traiter à une menuiserie industrielle qui en a une ou encore de faire comme "Phil's foils" une PME américaine qui fait des dérives et des safrans de petits voiliers en bois rouge enrobés d'Epoxy avec des profils NACA parfaits :
Sa machine a été réalisée par un club d'étudiants en robotique, elle sort des noyaux parfaitement profilés, qu'il enrobe ensuite de fibre de verre et carbone epoxy pour avoir un sandwih merveilleusement léger et hyper rigide.
Pour les mâts et gréements on peut très bien utiliser un mât autoporté en rod de fibre de verre (comme le fameux JEP) mais sans haubans) avec une voile à fourreau façon planche à voile...et réaliser certains accastillages avec une imprimante 3D (c'est exactement ce qu'a fait le loueur des actuels voiliers du Luco,qui a pris la sjuite de Paudeau et des voiliers du Luxembourg).
Pour les fauchés et les jouets"du bazar de la plage" à prix plus contenu: il faudrait faire un bateau tout plastique à assembler soi-même de façon très simple: Coque en mousse (fabriquée suivant les mêmes procédés et matières que les planches de bodyboard genre Morey Boogie), de préférence plate et large façon "vendée Globe" appendices clipsables moulés industriellement (comme les ailerons et les boîtiers d'ailerons des anciennes planches à voile "Bic 25O") , lest en grenaille de fonte versée dans une torpille en plastique moulée (prévue pour être clipsée en bout d'aileron ) et la grenaille immobilisée dedans par de la résine Epoxy avant de sceller l'avant avec un bouchon profilé indémontable. cadènes d'étai et de hauban en 2 parties plastiques vissables à travers la mousse et comportant les filoirs de foc (les taquets d'écoute seraient moulés avec l'aileron de quille traversant dont le dessus figurerait un roof) ...ce genre de bateau peut être peu cher, très bon marcheur et faire le bonheur des gamins à la plage ...il y a sur ce site des réalisations de bateaux en mousse plats et larges qui vont vraiment très vite...
Après , entre l'idée et l'industrialisation, il faut une volonté , des capitaux...et beaucoup de boulot...
Les braves Tirot font pâle figure au Luxembourg et on sait pourquoi : construits solides (les gamins de maintenant sont fort peu soigneux) donc peu creusés et lourds , avec un accastillage primitif (impératifs de rentabilité , prix de la Main d'Oeuvre) ils sont aussi soumis à des règlements européens drastiques concernant les jouets .
Je connais un fabricant artisanal de jouets en bois , le père Titin Cantarelli, un Corse qui travaille légalement Hors TVA (entreprise artisanale de moins de 2 salariés en zône franche "Corse") , et qui est également charpentier de marine, il m'avait fait des magnifiques modèles de Lasers pour la distribution des prix du Championnat d'Europe de Lasers que j'avais organisé en 2008 (170 coureurs!) , il a eu des dossiers énormes d'auto-certification à remplir pour l'homologation CE de ses jouets (peintures garanties non toxiques, fixations inarrachables , des fois qu'un bambin les avale, bien entendu interdiction de mouler des lests en plomb, inscription obligatoire genre "ne convient pas à un enfant de poins de 36 mois" , et j'en passe et des meilleures) .
Il y a aussi des détails idiots : autrefois il y avait un réseau de sous-traitance et plein de petites fonderies artisanales aux portes de Paris (pour mouler les lests en fonte ) ...de nos jours c'est délocalisé ...ne cherchez pas plus loin le pourquoi des lests "camembert"des Tirot actuels, probablement débités dans une billette d'acier standard, aussi hydrodynamiques qu'un parpaing.
Et puis les Tirot, comme les Voguenmer et les VP sont des bateaux de bord de mer, bien moins voilés que les bateaux des bassins intérieurs (même chose d'ailleurs pour les vrais , les excellents "Surprise" de Michel Joubert étaient beaucoup plus voilés pour les versions vendues sur les lacs suisses et italiens où feu le chantier Archambault (Dangé Saint Romain) avait une grosse clientèle).
Il est parfaitement possible de se faire à l'unité un Tirot "Gordini" ; gouger la coque pour l'alléger, fignoler le montage de la voilure (quelques oeillets et un transfilage correct pour mieux rapprocher le guindant de la GV du mât et voilà un Dr Manfred Curry qui arrête de se retourner dans sa tombe)...mais pour ce qui est d'industrialiser ce "Tirot Gordini" à un prix réaliste à la portée d'une bourse même bourgeoise ...ben c'est pas gagné!
Je pense qu'il faudrait repenser totalement le bateau de bassin pour le rendre à la fois performant et industrialisable à un prix correct;(même si vraisemblablement çà restera un jouet destiné à des enfants de cadres sup au portefeuille bien garni et aux idées bien traditionnalistes, dans le genre villa à l'ile de ré et appartement dans le seizième arrondissement.)
D'abord il y a l'outil de production: il doit être possible d'utiliser des fraiseuses à bois à commandes numériques qui feront en 2 coups de cuiller à pot une coque aussi bien creusée que certaines coques amoureusement creusées par des artisans (mon "clapotis", merveilleusement creusé et avec son pont encastré a dû être fait par un ex matelot des derniers grands voiliers qui arrondissait ses "invalides" (la retraite de l'ENIM) en fabriquant l'hiver des petits bateaux à l'unité pour les enfants des riches "Baignassous" de l'été et ne comptait pas ses heures.
Bien sûr ce genre d'outil est très cher mais il doit y avoir moyen de sous traiter à une menuiserie industrielle qui en a une ou encore de faire comme "Phil's foils" une PME américaine qui fait des dérives et des safrans de petits voiliers en bois rouge enrobés d'Epoxy avec des profils NACA parfaits :
Sa machine a été réalisée par un club d'étudiants en robotique, elle sort des noyaux parfaitement profilés, qu'il enrobe ensuite de fibre de verre et carbone epoxy pour avoir un sandwih merveilleusement léger et hyper rigide.
Pour les mâts et gréements on peut très bien utiliser un mât autoporté en rod de fibre de verre (comme le fameux JEP) mais sans haubans) avec une voile à fourreau façon planche à voile...et réaliser certains accastillages avec une imprimante 3D (c'est exactement ce qu'a fait le loueur des actuels voiliers du Luco,qui a pris la sjuite de Paudeau et des voiliers du Luxembourg).
Pour les fauchés et les jouets"du bazar de la plage" à prix plus contenu: il faudrait faire un bateau tout plastique à assembler soi-même de façon très simple: Coque en mousse (fabriquée suivant les mêmes procédés et matières que les planches de bodyboard genre Morey Boogie), de préférence plate et large façon "vendée Globe" appendices clipsables moulés industriellement (comme les ailerons et les boîtiers d'ailerons des anciennes planches à voile "Bic 25O") , lest en grenaille de fonte versée dans une torpille en plastique moulée (prévue pour être clipsée en bout d'aileron ) et la grenaille immobilisée dedans par de la résine Epoxy avant de sceller l'avant avec un bouchon profilé indémontable. cadènes d'étai et de hauban en 2 parties plastiques vissables à travers la mousse et comportant les filoirs de foc (les taquets d'écoute seraient moulés avec l'aileron de quille traversant dont le dessus figurerait un roof) ...ce genre de bateau peut être peu cher, très bon marcheur et faire le bonheur des gamins à la plage ...il y a sur ce site des réalisations de bateaux en mousse plats et larges qui vont vraiment très vite...
Après , entre l'idée et l'industrialisation, il faut une volonté , des capitaux...et beaucoup de boulot...
LASEROLOGUE- Messages : 1546
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